Ainsi, les personnes obèses ayant subi une chirurgie de l’obésité présentent précisément, un risque réduit de 53% de décès toutes causes dans les 5 à 14 ans, conclut l’étude qui a suivi 2.500 patients obèses, âgés en moyenne de 52 ans vs 7.500 témoins appariés.
Le Dr David Arterburn, professeur agrégé de médecine à l’Université de Washington, explique que l’âge plus avancé des participants de son étude et par conséquent l’incidence des comorbidités de l’obésité dans son échantillon (dont 55% pour le diabète) a permis de mieux évaluer les effets de l’intervention sur la durée de vie.
- Un écart qui se creuse, avec les années, entre les patients obèses qui ont bénéficié de l’intervention, vs les témoins, eux-aussi obèses mais qui n’en n’ont pas bénéficié.
- L’autre conclusion est que la chirurgie de l’obésité s’effectue aujourd’hui avec un bon niveau de sécurité, avec un risque de décès pendant et peu après la chirurgie plus faible sur la période 2006-2011 vs 2000-2005.
- D’autres conclusions pourront être issues de cette cohorte et les chercheurs souhaitent pouvoir déterminer quels sous-groupes bénéficient le plus de la chirurgie de l’obésité, la durée moyenne de poursuite de perte de poids après l’intervention, les économies de santé liées à la réduction des comorbidités de l’obésité.
Maintien d’un poids de santé ou retour au poids de santé, mêmes effets? Enfin, si des études ont déjà associé un IMC inférieur à une durée de vie supérieure, il reste encore à évaluer dans quelle mesure, par rapport au maintien d’un poids de santé, la perte de poids intentionnelle que ce soit par chirurgie, traitement médicamenteux ou régime alimentaire et exercice contribue à une survie plus longue.
Source: JAMA 2015 doi:10.1001/jama.2014.16968 Association between bariatric surgery and long-term survival