Le principe est simple, mais parfois un peu compliquer à comprendre. A l'aide d'un TAS bot - Tool-Assisted Speedrun - branché au port d'une manette et capable de réaliser des commandes de manette classique d'une console, le joueur pourra entrer les commandes qu'il veut à la fréquence et au rythme choisi, sans pour autant être capable de faire quelque chose qui serait techniquement impossible pour la console.
Ainsi, Mario, dans Super Mario World, pourra réaliser des actions tout à fait possible mais irréalisables pour un être humain normal à cause de la précision et de la vitesse demandée pour ce genre de processus, ce qui provoquera en jeu quelques bugs surprenants, du fait de la rapidité et de la synchronisation que peuvent avoir les actions entre-elles.
Après de nombreuses heures de recherches, les joueurs arrivent à créer des glitch dans les jeux, à force de manipuler et transcender le débit normal qu'aurait un joueur face au TAS Bot. Ces glitch (comme ceux retrouvés parfois dans Pokémon) sont tellement énormes que le robot - le TAS Bot- est capable de rentrer dans la RAM de la console (c'est à dire dans la mémoire physique) et d'y faire absolument tout, comme déclencher les crédits du jeu, ou mieux encore, encoder directement un nouveau jeu à partir de l'ancien. C'est ainsi que grâce à Super Mario World sur SuperNes, le TAS Bot peut créer Super Mario Bros version Nes. Une prouesse de génie pour le développeur du TAS Bot, que vous pourrez retrouver à environ 4 minutes sur la vidéo d'au dessus.
Mais ce n'est pas la première fois qu'un TAS Bot est utilisé lors des AGDG. En effet, lors de la session estivale de 2014, un TAS Bot avait réussit à créer un glitch - cette fois ci encore sur Super Mario World - et à créer plusieurs jeux, dont un Pong et un Snake, avec en prime, un menu défilant pour choisir son jeu.
Source : Le Journal du Gamer
Je suis un digne serviteur de Jean-Bob et de la procrastination. D'ailleurs, c'est moi qui ai créé ce blog dans l'optique de vous asservir et de vous pomper vos dernières volontés de retourner travailler. Ici, le lecteur curieux ne sera jamais assez repu et devra lire, lire et encore lire tous nos articles qui stimulent votre curiosité et votre soif de découvrir le monde. C'est la procrastination positive.