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Tellement si fort…

Par Asmaa @frip0uille

C’est un peu comme une ritournelle qui ne cesse de faire écho dans ma mémoire… une douce mélodie qui raisonne dans ma tête et qui me fait remonter le temps. C’est un peu comme traverser le miroir ou renverser le sablier du temps. C’est un peu comme un retour en arrière, un voyage dans le passé, une escapade dans le « déjà-vu ».

J’ai rencontré un garçon. Il m’a un peu tourné la tête.. fortissimo même. Vous voyez l’Hymne à l’Amour ? C’est encore plus fort, plus grand, plus pur… Il y a des noms, des chansons, des films, des mots dans la vie qui nous ramènent à des lieux, à un temps où nous étions bien, où nous étions heureux. A chaque fois que je pense à nous, c’est le même schéma qui s’installe. Je ferme les yeux, esquisse un sourire et plonge dans les entrailles de mes souvenirs pour récolter la moindre parcelle de survivance. Essayant par la même occasion de me remémorer chaque instant, chaque détail, chaque bout, chaque soupçon, chaque bribe, chaque grain, chaque fragment de vie commune.

Jusqu’à présent, je n’avais jamais réellement convoité l’idée d’écrire un livre. C’était une lubie, une fantaisie qui me traversait furtivement l’esprit mais qui ne couvait jamais bien longtemps ; jusqu’à il y a quelques jours. Cette envie d’écrire un livre est désormais omniprésente. Elle me travaille et deviens de plus en plus chronophage. Il faut dire que ce n’est pas l’inspiration qui manque. J’ai déjà mon sujet, il ne me reste plus qu’à puiser dans les archives du passé pour en ressortir l’Histoire. Une histoire d’amour, encore plus belle que celle d’Edward et Bella, Roméo et Juliette, Jack et Rose, Tristan et Iseult, Antoine et Cléopâtre, Romy et Alain ; plus belle parce qu’elle est mienne.

Tout a commencé un samedi 8 juillet 2012…. et je me surprends encore à rêver de cette douce journée. Tout a commencé un soir de 8 juillet, et c’est à cet instant précis que je ne sais quoi avait changé. Quelque chose de grand, qui allait au-delà de toute imagination.

C’est un soir de 8 juillet qu’un avion décida de s’envoler ; avec lui sans le vouloir mon cœur venait de décoller.

Il fût un temps où je pensais que l’amour triomphait de tout. Il fût un temps où je pensais que l’amour brillait sous les étoiles. Tant de choses ont changé depuis, mais pour moi, tu es toujours cette certitude encore plus flagrante. Il a fallu que l’on se quitte pour que je réalise que j’avais bel et bien raison : tu es mon évidence. Je t’ai dans la peau, je t’aime à la folie, je t’aime éperdument, je t’aime à m’en damner, je t’aime à en avoir mal au cœur. A bout de mots de rêves, je vais crier je t’aime comme un fou, comme un soldat, comme une star de cinéma. Je t’aime comme un loup, comme un roi, comme un homme que je ne suis pas. Tu vois, je t’aime comme ça. Grand comme l’océan des étoiles.

J’ai relu ton poème pour nos 1 an. Chacun de ces mots me ramènent toujours, le temps d’un instant vers toi, et pour quelques minutes, quelques heures nous sommes encore ensemble. Je me souviens avec tant de mélancolie, que quand je suis avec toi, je suis plus calme, je respire plus lentement, même si mon cœur bat la chamade. Comme Cabrel que tu aimes temps, je me souviens… Quelle déchirure de parler de « souvenirs » ! Dans la pénombre de ma rue, je n’attends plus que toi pour partir… Parce que je viens du ciel et que les étoiles entre elles ne parlent que de toi…. Mon amour, c’est avec beaucoup d’amertume que je prends conscience que c’est ici que nos chemins se séparent. Il est temps pour moi de poursuivre -seule- ce grand voyage qu’est la vie, et même si je suis triste, je pars sereine car j’ai appris avec toi à ne pas avoir peur de ce que nous réserve l’inconnu. J’ai appris que de montrer nos fragilités nous rendait plus fort. J’ai appris à ne pas avoir peur d’aimer. Avec toi, j’ai appris à garder tant bien que mal mon calme, à respirer, à vivre tout simplement. Tu vas tant me manquer et pourtant je sais, je sens que nous allons nous retrouver. Alors qu’importe le nombre de jours ou de semaines qui nous séparent de ce moment là, puisque nous nous retrouverons.. c’est une évidence.

Je te rends ta liberté ; quant à moi, je vais juste ré-apprendre à aimer ma vie sans toi. Je vais juste ré-apprendre à m’épanouir sans ta chaleur. Je vais juste ré-apprendre à avoir moins peur les jours d’orage. Je vais juste ré-apprendre à avoir moins froid les soirs d’hiver. Je vais juste ré-apprendre à respirer sans soleil et oxygène indispensables à ma survie. Je vais juste ré-apprendre à me passer de toi et à tuer cet amour qui voudrait vivre en moi. Je vais juste continuer à avancer et à relever la tête ; car ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort. Je vais juste arrêter d’attendre que tu m’aimes -de nouveau-.


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