1864, Londres. Elisabeth Martin vient de perdre son père. Sans fortune, elle accepte la proposition de la femme de feu son oncle d’occuper la fonction de dame de compagnie. Dès son arrivée, Lizzie est confrontée à une sordide affaire de meurtre. En effet, le corps de la jeune fille qui l’a précédée a été retrouvé et la police tente de mettre la main sur le coupable. Elisabeth, curieuse et intelligente, enquête de son côté, avec les moyens dont elle dispose.
J’ai passé un sympathique moment de lecture avec ce petit roman. L’époque victorienne est toujours fascinante, mais en même temps tellement dure. Faire partie de la classe pauvre devait être un vrai cauchemar. J’avais déjà eu un aperçu avec les ouvrages pour adolescents de Mary Hopper (notamment Velvet), qui dépeint une société épouvantablement sordide pour qui n’est pas né dans une famille argenté. Il y a un peu de ça dans Un intérêt particulier pour les morts, bien que l’intrigue se concentre sur la résolution du meurtre et sur la personnalité battante de son héroïne. Il y a une suite à ce premier volume, La curiosité est un péché mortel, que je me réjouis de découvrir.
Et la couverture est superbe !
GRANGER An, Un intérêt particulier pour les morts, 10/18, 2013