Il paraîtrait...

mercredi 7 janvier 2015

- que l’annonce du projet d’adaptation au cinéma du livre de Valérie Trierweiler, Merci pour ce moment, est intervenue avant-hier, jour de la rentrée médiatique de François Hollande sur France Inter, et un an après la révélation de la liaison du président avec Julie Gayet. Ceux qui y verraient un rapport quelconque pour une quelconque raison, de jalousie ou de vengeance, divaguent totalement dans leur cerveau tsunamisé par la vague de froid. C’est juste de la culture, et un hasard de calendrier. Malraux l’avait dit, le troisième millénaire sera spirituel ou ne sera pas. Et il est également visiblement culturel. Nabilla dit allo. Valérie dit merci. Deux succès. Devrions-nous plutôt réfléchir autrement, avec Kierkegaard qui affirme que ce n’est pas le chemin qui est difficile, c’est le difficile qui est le chemin, ou apprendre à jouer par cœur sur ordinateur orchestral idoine la symphonie n°8 de Mahler puisqu’elle a la bonne idée de durer autant qu’un match de rugby ? Dans ce monde où tout va si vite, privilégions les entités multiples à usages variés pour activités multitâches.
- que des détenus de la prison des Baumettes à Marseille ont créé une page Facebook. Penserions-nous, avec un cerveau anesthésié par la vague de froid, que ces prisonniers seraient devenus modèles pour ne pas l’être ; modèles de vertu, de prise de conscience, d’envie de reprendre un droit chemin, pour devenir modèles de ce qu’il ne faut pas faire pour les jeunes qui consulteraient cette page Facebook ? Le penserions-nous que nous aurions tort. Car ils ont publié des selfies en exhibant argent, drogue et téléphones portables. Depuis l’intérieur des murs. Je le reprécise au cas où ce n’aurait pas été clair. Depuis, des enquêtes administrative et judiciaire ont été lancées. Oui mais un peu tard. On ne ressuscite pas du ridicule, puisqu’il ne tue pas, mais on a dû regarder ses chaussures au Ministère de la Justice ! Mais gardons l’esprit. Que les criminels restent en prison, qu’ils gèrent leurs affaires depuis l’endroit, les juges sauront où les trouver ? Dans ce monde où tout va si vite, privilégions les entités multiples à usages variés pour activités multitâches.
- que des scientifiques de l'université d'Aberdeen, en Ecosse, ont filmé un poisson vivant dans la Fosse des Mariannes, coordonnées 11° 21′ N 142° 12′ E, si vous souhaitez aller vérifier par vous-mêmes, à 8145 mètres de profondeur, si vous voulez voir de vos yeux voir. Pour vous le décrire, afin que vous le repériez facilement puisque visiblement mon cerveau sûrement tétanisé par le froid vous imagine avec cette envie, pour vous le décrire donc, je vais citer les scientifiques qui l’ont observé : je les cite, ce poisson ne ressemble en rien à ce que nous avons vu jusqu'à présent. Voilà, vous devriez le trouver aisément et pouvoir le photographier. Ensuite, vous en offrirez des clichés, pour la blague, à des gens qui ont touché le fond, qui se sentent au fond du gouffre, ou qui, au fond, ne sont pas aussi cons qu’ils en ont l’air. Dans ce monde où tout va si vite, privilégions les entités multiples à usages variés pour activités multitâches.