Permaculture

Publié le 22 septembre 2014 par Leautisse @Intermediius

Le monde est changeant : les start up répondent aux besoins d’agilité et d’innovation.
Mais comme tout le monde le sait, le principe de départ d’une start-up est de pivoter donc d’avoir un modèle évolutif, jusqu’à trouver le bon (au moins pour un temps)
Cela demande de l’inventivité, de l’appropriation, de la propagation.
Donc de l’intelligence collective.

Le principe des écosystèmes d’innovations répondent à ce besoin de terreau positif. Les interactions et le climat perméable permettent de rendre les évolutions possibles.
Beaucoup d’organisations cherchent aujourd’hui à se mettre en mode “innovation” et “conduite du changement”, et ce de manière permanente. Mais, elles partent avec un handicap : elle n’ont pas la culture pour.
Derrière les effets d’annonce, de com…et d’impulser par le haut de nouvelles manières de faire,  il s’agit de créer un sentiment simple : le sentiment que contribuer est naturel et ce quelque chose tire, et soi, et l’organisation vers le haut. Tout simplement parce qu’elle constitue un reflet de soi, une entité organique qui respire et intègre ses propres émanations.

Cette démarche n’est pas impossible à mettre en oeuvre. Elle ne se fait pas facilement non plus…
Une inspiration vient du monde de l’agriculture qui devrait marquer les esprits : c’est celui de la permaculture.

Petite précision : la permaculture est

  • un art de vivre qui associe l’art de cultiver la terre pour la rendre fertile indéfiniment avec l’art d’aménager le territoire
  • un ensemble de pratiques et de principes visant à créer une production agricole durable, qui respecte les êtres vivantes et leurs relations réciproques
  • une activité qui mène à une compréhension des possibilités de l’écosystème dans l’optique d’une utilisation par l’homme, sans le détruire et avec des coûts minimaux.

Le “nouveau monde” exige pour fonctionner un nouveau paradigme : la priorité donnée à la culture comme un actif stratégique. Ce qu’on partage importe plus que ce que l’on produit. Car il permet de créer les conditions évolutifs d’une production pertinente. Aujourd’hui, les produits / services lassent vite. Les entreprises ont pour priorité de créer une attitude favorable de leurs publics sur leur vie. Cela ne peut passer que par le reflet de leur culture…

Ce paradigme permet aussi de poser les bases d’une économie de la contribution. Si ce qui est important est ce qu’on partage, la façon dont une entreprise / marque gère ses contributions, fait d’elle une marque forte (au sens de repère lisible et participatif). C’est comme en agriculture, le principe de permaculture : c’est à dire la possibilité aux composantes de se nourrir les unes les autres avec des  principes simples de réciprocité, de proxémie adéquate, de logique de timing partagé.

Cette logique est d’autant plus importante que l’adhésion se gagne à tout moment. Non pas qu’il faille créer de l’impulsion en permanence mais il s’agit de permettre de se “plug-ger” facilement, c’est à dire de manière fluide et inspirante, mais aussi parce que le spectacle des autres comme de sa propre activité est en soi quelque chose qui nourrit plus que le matérialisme. Mais l’esthétique et l’éthique de soi…