Oui, on peut faire une campagne intéressante avec et pour des étudiants. Voilà pourquoi j’ai aimé la campagne “C’est comme…” de l’ECS.
D’abord, elle n’est pas centrée sur une promesse. Au contraire : l’idée fait la part belle à l’invitation, à la participation. Invitation à se projeter, à réfléchir, à faire analogie donc création.”‘C’est comme”… permet de se poser en acteur, en inventeur… Aussi bien du point du vue du spectateur que de celui de l’étudiant (tant mieux, puisqu’il y a une promesse c’est bien que celui-ci puisse se poser en ambassadeur, ce qui tombe bien pour une école de communication).
L’autre atout de cette campagne est suggestif : l’important est d’aller voir, d’aller explorer. Là aussi, ce la tombe bien : toute campagne de marque digne de ce nom doit aujourd’hui comporter une dimension philosophique.
Des critiques (car qui aime bien châtie bien) : on aimerait, à ce titre, que la logique de “double vie” soit plus poussée, plus explicitée dans ses différentes composantes…
Dommage mais peut-être d’ici quelques temps (pour un 2e temps de la campagne, qui sait?) A suivre…
Un peu de fraicheur donc pour un secteur peu innovant dans sa com, qui rencontre une autre fraicheur, celle créative des étudiants. Et c’est l’intérêt de cette campagne, celui de montrer que ces acteurs sont pleinement associés au “nouveau monde”. Et qu’on leur permet de mettre leur richesse en valeur… tout en jouant sur leur spécificité : comme celui d’avoir le talent d’avoir une double vie ?