Hawaii Five 0 // Saison 5. Episode 10. Wāwahi moe'uhane.
Avoir William Forsythe en narrateur de cet épisode était tout de même une très bonne idée. Cela permet de changer la narration de Hawaii Five 0 et de nous offrir quelque chose de complètement différent de ce à quoi on pouvait s’attendre. Harry Brown, le détective privé qu’il incarne, est un personnage réellement intéressant que la série exploite avec une certaine efficacité. Je ne m’attendais pas nécessairement à ce que les choses soient faites de cette façon mais l’on ne peut qu’être ravis du résultat qui est tout de même assez remarquable et surprenant. L’épisode nous plonge dans son univers de façon tellement différente par rapport à ce que l’on a pour habitude de voir dans la série que forcément le plaisir est entier. Cela permet d’apporter aussi une certaine forme d’énergie, d’intensité à l’histoire car l’acteur est justement excellent dans sa façon de faire les choses. Et je dois avouer que j’adore ça. De plus, il y a comme une sorte de critique du rêve américain dans cet épisode qui fonctionne à merveille. Bien évidemment que Hawaii Five 0 aurait pu creuser un peu plus le sujet mais ce qu’elle fait dans cet épisode est largement suffisant à mon humble avis.
Harry Brown - « The American dream - some find it. Others don't. Then there are the unlucky few who die trying. This gal was one of those. »
Harry est le genre de guets-star que l’on aurait envie de voir plus souvent dans Hawaii Five 0 même si bien évidemment il ne faudrait pas non plus user un tel personnage trop rapidement. Ensuite nous avons également d’autres guests dans cet épisode ce qui rend le tout encore plus impressionnant et nous donne l’impression d’assister à un épisode bien plus important qu’il n’y apparaît au premier abord. La présence d’Eric Roberts, également très bon dans les séries policières même s’il semble encore et toujours incarner les mêmes rôles. Ce n’est pas grave car c’est presque ce qui fait son originalité et sa force. L’épisode cherche aussi à se transformer en histoire personnelle alors que l’on a les personnages de la série au centre de certaines petits moments plus intimistes. Je crois que cet épisode, au delà de sa volonté de faire une histoire plus feutrée, plus polar-esque, s’est aussi donné pour but de plonger dans l’intimité des personnages.
Cela se voit notamment avec le petit déjeuner de Kono avec Adam, ou encore la fin de l’épisode avec notre Jorge Garcia toujours aussi en forme, etc. Je pense sincèrement que Hawaii Five 0 est une série bien plus intelligente que l’on ne pourrait le croire et qui cherche surtout à faire des choses complètement différentes au fil des épisodes. Avec Eric Roberts et William Forsyth dans l’épisode j’étais de toute façon comblé car il y avait justement tout ce que je peux attendre d’une série comme celle-ci qui mélange action avec quelque chose de très rustique dans sa façon de faire du policier. Ces acteurs sont des acteurs qui font partie de l’héritage rustique même s’ils ont surtout enchaînés les nanars et téléfilms de seconde zone. Ils se sont malgré tout forgés une certaine identité, notamment Eric Roberts qui s’est toujours révélé être excellent dans les rôles de méchants (c’est probablement pour ça que les séries policières adorent lui donner ce rôle).
Harry Brown - « But the one bright light in all the darkness is knowing that men like Steve McGarrett are out there to make sure that the good guys always come out on top. »
Note : 8/10. En bref, en changeant la narration