Le salon international du high-tech ouvre ses portes officiellement aujourd'hui. Cette année encore, la tendance "frenchie" semble se confirmer puisque la France est le quatrième pays le plus représenté en termes d'exposants. Une confirmation du fait que les start-up peuvent aussi trouver de l'inspiration dans l'hexagone.
Le CES 2015 à la française et en chiffres, cela représente 115 exposants et autant d'entreprises innovantes et high-tech qui cherchent à imposer leur modèle d'innovation à l'international. Parmi les grands noms déjà connus du grand public, l'acteur ultra diversifié Parrot, les historiques du son et de la tablette tactile Archos, des services cherchant à se différencier tel que La Poste et les nouveaux arrivants très « Apple friendly » tel que Withings.
Mais le vrai mot d'ordre cette année est « iot » pour Internet of Things. Or sur ce thème précis, les start-up françaises ont apparemment de grandes idées pour s'imposer. Au sein du village qui leur est dédié au CES, les start-up françaises représentent ainsi la seconde présence internationale après les États-Unis.
La French Tech se défend d'une quelconque instrumentalisation ou de "tricherie" gouvernementale visant à imposer les entreprises françaises. 15 millions d'euros ont bien été débloqués par la French Tech et le ministère de l'économie, mais seront intégralement dédiés à la communication de l'organisation.
Un soutien gouvernemental motivant
Outre les start-up et autres exposants et journalistes envoyés sur place pour représenter la France, le gouvernement lui-même a en tout cas souhaité être présent à cet événement mondial. Ainsi, une délégation composée notamment du ministre de l'Economie et du Numérique Emmanuel Macron et la secrétaire d'État actuelle au Numérique Axelle Lemaire ont fait le déplacement pour soutenir les créateurs français.
Cet élan gouvernemental déjà poussé par Fleur Pellerin pendant l'édition 2014 s'intègre dans une stratégie globale de soutien de l'innovation et du numérique à la française. Le climat politique se veut donc particulièrement positif et motivant pour les start-up spécialisées. La tendance joue en faveur de cet effort global puisque l'année précédente, « seules » 90 sociétés françaises avaient pu se présenter au CES.
Lire toutes les autres actualités du CES 2015