Viva la liberta

Publié le 05 janvier 2015 par Dukefleed
Grand numéro de Servillo
Le chef de l’opposition italienne, très contesté, prend la fuite sans n’en avertir personne. Il rejoint un ancien amour sur Paris qu’il va suivre sur le tournage d’un de ses films. Il retrouve ses premiers amours au travers de cette femme et du cinéma ; il se retrouve et retrouve la liberté. En Italie, l’opposition, paniquée, fait appel à un illustre inconnu pour prendre le relais ; et c’est un doux dingue qui n’est autre que le frère jumeau du politicien qui va jouer le rôle. Très dissemblable de son morne frère ; jovial, cultivé et charmeur, il va parvenir à ré enchanter son propre parti… et bien au-delà, la politique.Si le pitch vous fait penser à la fuite en avant du Pape dans « Habemus Papam » ; et bien moi aussi, c’est une fable piquante sur la politique très proche du film de Nani Morretti. Toute la première moitié est donc jouissive, burlesque mais tout de même assez critique sur la chose politique. La naïveté inhérente à la fable en plus. Dommage que le film soit trop inégal dès lors qu’il va lorgner vers la comédie sentimentale classique et poussive. A ce titre toute la partie parisienne fait retombée le film comme un soufflé.Reste l’interprétation grandiose d’un Toni Servillo bicéphale tantôt désabusé tantôt exalté
Sorti en 2014