The Economist est inquiet. Les entreprises du numérique ont découvert que leurs produits créaient des "habitudes". Elles mettent tout en oeuvre, scientifiquement, pour manipuler nos comportements. Ailleurs, le journal explique comment le numérique est en train de créer une économie du partage de l'homme. Demain quelques milliardaires tireront-ils les ficelles de pantins en concurrence parfaite ? Le numérique est-ce le mal ?
Ou simple conséquence de ce que les libéraux appellent "création de valeur" ? (Et qui en est tout le contraire.) Elle vide l'entreprise de ses ressources pour les donner aux possesseurs de son capital. C'est le refus de l'innovation et le licenciement massif. Innovation et licenciés qui sont les aliments de l'ubérisation de la société. Uber est une maladie opportuniste.
(La "création de valeur", conséquence de l'individualisme à jouissance immédiate qui déferle sur le monde depuis 68, environ ?)