Pour la suite du repas, j'ai proposé une pintade aux olives que j'ai accompagnée de ravioles aux olives.
L'accord a évidemment fonctionné correctement et pour cause.
La pintade présentait une chair d'une grande souplesse et même si les olives pouvaient rendre le plat sudiste, la cuisson au vin blanc a permis que soient ajustés les arômes. Les ravioles étaient confectionnées à partir d'une pâte bien lissée au rouleau et j'ai mixé des olives avec de la féta.
En dessert, j'ai présenté une salade de fruits exotiques, à partir de kumquats confits et de tranches de kiwi. Les fruits ont macéré dans trois cuillerées d'eau de rose.
Pessac-Léognan : Malartic-Lagravière 2000
Le vin a été mis en carafe trois heures avant la dégustation
La robe est profonde, avec un liseré de couleur sanguine à pourpre. Le bouquet, net et expressif, évoque une élevage de qualité pas encore entièrement fondu ; qui fait place à l’aération à des arômes de fruits purs (cassis et cerises) de boites à épices, et des notes fumées. l’attaque est très veloutée et charnu, les tannins fins et mûrs se trament dans un corps plein et dense, finement texturé, agrémenté de fruits intenses. La finale est longue, fraîche, énergique ( cœur de grain tannique plus ferme, mais le contour reste enrobé), très persistante ( fruits intenses, fines épices, et notes florales). Noté 17, note plaisir 16,5. Peut être attendu en toute sérénité.
Sauternes : Suduiraut 1990
La robe est ambrée, avec des larmes bien dessinées. Le ne intense et net évoque le caramel (nettement), l’abricot, les dattes, la cire, les épices orientales. La bouche est onctueuse, très charnue, large, ample, volumineuse, souligné par des fruits rôtis. La finale est longue, opulente, assez lascive, complexe, avec de légers amers en ultime sensation. Noté 15,5, même note plaisir. J’avais goûté, il y a cinq ou six ans, ce vin très boisé ; l’élevage est fondu, mais les saveurs soutenues de caramel nuisent à l’équilibre et à l’harmonie de la finale.