Voici mes premières lectures de l'années. Il est temps de reprendre le fil des réalités et c'est avec La Guerre Sociale signée André Léo ( pseudo de Leodile Champseix ) et publiée avec une excellente préface de Michelle Perrot aux editions Le Passager Clandestin, que je veux donner un sens à mon engagement à gauche pour contrer les pertes de repères des fondamentaux des luttes sociales engagées par le parti socialiste qui n'est pas le parti des socialistes.
Pressentant la terreur noire du fascisme frontiste qui est à notre porte je me replonge dans cette lecture d'une analyse datée de près de cinquante ans mais qui donne un éclairage pour aborder la question de l'extrême droite avec clairvoyance. Le péril menace et un homme averti en faux deux! Et cette malédiction fasciste est bien présenté au cœur de notre société et toujours un feu sinistre couve pour assaillir nos principes républicains. Chez les fascistes Il n'y a pas de changement de fond mais seulement une forme qui revêt une tenue de camouflage qui rend ce fascisme invisible pour l'ensemble de nos citoyens prêt à " laisser une chance " à cette monstruosité politique. Nous en vivons aujourd'hui l'exemple criant avec la pseudo dediabolisation du discours lepeniste. Je suis de ceux qui n'accorderont aucune excuse pour ceux et celles qui complaisamment donneront leur voix au FN. Je lis donc "Les fascismes français" de J. Plumyene et de R. Lasierra publié par le Seuil en 1963...
Et puis comme je n'accorde aucune excuse aux électeurs FN je veux mettre en exergue ce choix par la lecture du livre de Daniel Djonah Goldhagen, " Les bourreaux volontaires de Hitler. Les allemands ordinaires de l'holocauste" publié au Seuil qui démontre que c'est une erreur que de penser que les bourreaux n'ont agi que sous la contrainte d'un système totalitaire ou des pressions socio-psychologiques. Sans ces simples citoyens, ces tueurs ordinaires, l'holocauste n'aurait pas pu avoir lieu.
Simples citoyens ordinaires qui vont ordinairement et simplement apporter leur suffrages au FN et puis... Il sera trop tard.
Trous ouvrages indispensables