Pour ressentir la caresse du soleil en plein cœur de l’hiver, rien de tel que le début du cimetière marin de Valéry…
Ce toit tranquille, où marchent des colombes,
Entre les pins palpite, entre les tombes ;
Midi le juste y compose de feux
La mer, la mer, toujours recommencée !
Ô récompense après une pensée
Qu’un long regard sur le calme des dieux !
Paul Valéry, Le cimetière marin
Paul Cézanne, Le golfe de Marseille vu de l’Estaque, 1886