Dimanche 3 janvier 1915, le bruit se répandant en ville, du prochain départ des GVC et de tous les services militaires, hôpitaux, intendance, une certaine inquiétude se manifeste chez beaucoup d'habitants.

Par Cantabile @reimsavant

Hier, le bombardement a repris vers midi, puis le soir, à 21 h. Aujourd'hui, nos grosses pièces ont commencé à tonner dès le matin. Un fort bombardement s'est déclenché à 15 heures.

- Le bruit se répandant en ville, du prochain départ des GVC* et de tous les services militaires, hôpitaux, intendance, une certaine inquiétude se manifeste chez beaucoup d'habitants.

Paul Hess dans Reims pendant la guerre de 1914-1918, éd. Anthropos

* Service de la Garde des Voies de Communication

Dimanche 3 - Nuit tranquille. Canonnade française toute la journée. Bombes vers 2 1/2. Grand'messe rue du Couchant. Prières et vêpres à Ste Geneviève, en union avec les Anglais.

Visite au Général Rouquerol.

Réception de vêtements pour les soldats (Fernand Laudet) "Vêtements chauds pour les Combattants".

Cardinal Luçon dans son Journal de la Guerre 1914-1918, éd. Travaux de l’Académie Nationale de Reims

Photographie (Gallica-BNF) prise de la rue du Couchant

Couchant, rue du.

Ancienne rue des Jacobins ou des Frères-Prêcheurs, en 1924 elle reprit le nom de rue des Jacobins.

source : Jean-Yves Sureau dans la Vie Rémoise

3 Dimanche. Toujours le même temps. Canonnade et bombes.

Carnet d'Eugène Chausson durant la guerre de 1914-1918

Voir ce beau carnet sur le site de sa petite-fille Marie-Lise Rochoy