Il est possible que quelqu’un
crie
et son délire me traverse, il est possible
que quelqu’un ait soif
et c’est ma langue qui se déchire, il
est possible
que quelqu’un attende indéfiniment le soleil
et mes pupilles se ternissent.
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Claude Esteban (1935-2006) – Morceaux de ciel, presque rien (2001)