Je suis arrivé à la modélisation suivante de l'enchaînement des événements :
- Initialement tout est bon. L'élève est dans les premiers de sa classe. Puis, pourquoi ?, ses résultats se dégradent en maths. Mais, ils remontent ailleurs. Elle est même première dans certaines disciplines.
- Pas besoin de s'inquiéter, avec un peu d'efforts, les maths vont s'améliorer. Mais, c'est le contraire qui se produit. En quelque sorte, les autres matières sont contaminées. Tout se dégrade. Blues.
C'est peut-être bien ce mécanisme qui s'est emparé de ses résultats. Dans d'autres matières, elle avait compris des "trucs" qui lui avaient permis d'avoir d'excellentes notes. Maintenant, elle veut partir du cours, et le trouve incompréhensible.
L'éducation nationale : la fabrique du crétin ? Cela en dit peut-être long sur l'enseignement français.
- Le succès n'est pas un phénomène linéaire. Ce n'est pas travailler plus pour gagner plus. C'est une question de cercle vertueux ou vicieux : un rien peut vous balancer au sommet ou au bas du classement. De l'importance d'avoir de l'aide...
- Le mécanisme que je décris ici est celui de la dépression / optimisme selon Seligman. Mais aussi celui des phobies et de la peur de Christophe André. Autrement dit, il semble que l'enseignement français cherche à nous éliminer par la destruction de notre personnalité ! Il fabrique des têtes de lard et des ratés.
- Cet enseignement sélectionne des "optimistes", au sens de Seligman. Ils ne comprennent pas, trop long, pas efficace. Ce sont les experts du "truc" qui fait gagner gros pour un effort intellectuel minimum. Illustration. En maths, sa classe est dominée par deux élèves. L'un est un technicien, pour l'autre les maths vont de soi. Le premier a 3 points d'avance sur le second.