Ce n'est pas fatal. Si j'en crois Jean Quatremer :
- Syriza, que l'on présente comme un épouvantail, est devenu un parti de gouvernement qui a renoncé à ses positions extrémistes.
- Ce que demande ce parti (et les Grecs) n'est pas une remise en cause du pourquoi des réformes, mais du comment. Il faut améliorer l'efficacité de l'existant et non continuer dans le libéralisme aveugle : réduction des salaires, mise au chômage des fonctionnaires ("alors que leur nombre est passé de 900.000 fin 2009 à 656.000 fin 2014")... D'autres (une majorité ?), au sein de la zone euro, en sont arrivés à la même conclusion.
- Le plus évident : intransigeance. La négociation échoue parce que changer de politique, c'est perdre la face.
- Le plus subtil : la diabolisation de Syriza influence les Grecs. Aucune majorité de gouvernement n'émerge. Le pays devient un chaos.