Pis?
Pas trop poqué(e) d'hier au soir?
Quiconque clique sur les mots "J'ai vu" en haut à gauche, voit bien que je consomme beaucoup de films.
2015 ne sera pas plus raisonnable car je veux jeter un oeil sur tout ça:
Birdman d'Alejandro Inarritu. D'abord le réalisateur d'origine Mexicaine me déçoit rarement et Micheal Keaton semble y offrir la performance de sa vie.
Boyhood de Richard Linklater. Ou filmer, en vrai, 12 ans le même garçon et son entourage, des acteurs mais qui se développent et se métamorphosent sous nos yeux pour vrai. Intrigant.
Mommy de Xavier Dolan. Je vous en ai parlé hier.
Nightcrawler de Dan Gilroy met en vedette Jake Gyllenhall dans un rôle que l'on devine malsain où fabriquer la nouvelle pour un public qui veut voir et non savoir semble être la priorité. Ou si vous préférez, les dessous des nouvelles de LCN.
(By the way, y a-t-il une loi interdisant les titres de plus d'un mot?)
Love is Strange de Ira Sachs. Avec un casting impeccable d'acteurs et d'actrices largement sous estimé, histoire d'amour tout ce qu'il y a de plus normal, dans un monde qui ne l'est pas encore.
Whiplash de Damien Chazelle ou l'histoire du génie qui aurait un prix. J.K. Simmons est un grand acteur et Melissa Benoist est sensationnellement jolie.
American Sniper de Clint Eastwood. Du déjà vu, mais ça m'intrigue quand même. On revisite les thèmes de Coming Home, The Deer Hunter et Born on the Fourth of July avec le dur retour au monde "normal" après avoir connu le traumatisme de la guerre.
Big Eyes de Tim Burton. J'aime Burton. J'aime encore plus Amy Adams, depuis toujours, depuis Junebug. Ici on raconte l'histoire de la peintre Margaret Keane et de son mari qui s'appropriait son talent dans les années 50.
Foxcatcher de Bennett Miller. Je suis un fan de Steve Carell et ici il est transformé à la Zellwegger. Fascinant.
Inherent Vice de Paul Thomas Anderson. je vous en ai assez parlé.
Mr. Turner de Mike Leigh. Leigh tire des choses splendides de ses interprètes. Le film raconte les 25 dernières années de la vie du peintre anglais J.M.W. Turner.
The Imitation Game de Morten Tyldum. Film archi nerd (oui) sur celui qui a déchiffré les codes de communication entre Allemands pendant la Seconde Guerre Mondiale et qui a en été un élément-clé du succès de la victoire qui en suivra en 1945.
Unbroken d'Angelina Jolie. Pour l'histoire vraie écrite par les frère Coen (!)
Wild de Jean-Marc Vallée. Parce que l'abandon est si près de la quête parfois. Histoire aussi vraie que l'était Dallas Buyer's Club.
Citizenfour de Laura Poitras. Ou Edward Snowden n'est pas l'ennemi #1 de l'Amérique.
Under the Skin de Jonathan Glazer. Mise en abîme d'une femme qui laisse parler son corps. Dans la peau de Scarlett Johansson.
Only Lovers Left Alive de Jim Jarmush. Une partie de mon univers révélée.
The Lunchbox de Ritesh Batra. Solitude en amour en Inde. Intéressant.
The Theory of Everything de James Marsh, Ou l'histoire de Stephen Hawking dont je doute la femme aussi exceptionnellement jolie.
20 000 Days on Earth de Jane Pollard & Iain Forsyth. J'adore Nick Cave alors comment éviter ceci?
Eisenstein in Guanajuato de Peter Greenaway qui raconte le grand réalisateur Russe au Mexique dans les années 30.
Knights of Cups de Terence Malick. Je suis très fan de Malick, pas pire fan de Bale et grand fan de Blanchett. Malick est dans une classe à part.
Magic in the Moonlight de Woody Allen. Parce que même un faible Woody Allen reste encore un meilleur film que des tonnes d'autres dans mes yeux.
Certains se font des listes de résolutions, je me tricote des listes de consommation culturelles.
Chacun ses bagatelles.
Bonne année à tous!