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Les évènements majeurs des 30 et 31 octobre, ainsi que ceux qui se sont déroulés tout au long du mois de novembre, constituent une étape qui fera date dans l’histoire du Burkina Faso.
Au-delà des répercussions politiques que ceux-ci représentent, les Burkinabè se sont remis au travail avec l’acharnement qui fait leur réputation au-delà des frontières du pays; d’ailleurs les traces matérielles laissées par les heurts violents entre les parties en présence ont très vite été nettoyées grâce au civisme des populations qu’il convient de saluer.
En ce qui concerne le fonctionnement du pays, des instances de transition ont été nommées rapidement afin qu’il n’y ait pas de vacance du pouvoir à quelque niveau que ce soit. Quant aux conseils municipaux, s’ils ont été dissous, des responsables provisoires ont été nommés de manière à ce que les administrés ne soient pas lésés dans leurs démarches quotidiennes.
Aujourd’hui, le Burkina Faso est un pays où le Gouvernement gouverne, que ce soit à l’intérieur et à l’étranger, où l’ordre public est rétabli et où tous les habitants se sont remis au travail. Les célébrations des fêtes de l’Indépendance se sont d’ailleurs déroulées, comme d’habitude, avec fierté et dignité.
Dans ce contexte apaisé, les partenaires du pays des "Hommes intègres", qu’il s’agisse des hommes d’affaires, des acteurs de la coopération: bailleurs de fonds internationaux, Organisations Non Gouvernementales peuvent être rassurés. Ils peuvent continuer à faire confiance au Burkina Faso et à y œuvrer.
Bien entendu, il ne faut pas oublier la diaspora dont l’aide constitue un apport non négligeable à son pays d’origine et qui tient à ses racines, même si elle demeure à l’étranger depuis parfois des décennies.
Marc Aicardi de Saint-Paul
Consul du Burkina Faso de Nice
Chevalier de l'Ordre National