Dans le fond, ce qu'on veut d'un coach c'est qu'il soit en mesure d'aller chercher le maximum des joueurs dont il dispose. Regardons voir comment nos trois coaches déboutés se débrouillaient à ce chapitre.
Mike Smith: probablement l'exemple parfait d'un coach qui ne maximisait pas le talent dont il disposait. C'est vrai que les Falcons n'étaient pas forts en défense mais une large part de leurs récents insuccès étaient imputables à Smith. Rarement a-t-on vu un coach faire une aussi mauvaise gestion de l'horloge et sa timidité lors de situations de 4e jeux était atroce. Remarquons que, contrairement à nos deux autres larrons, le DG de Smith (Tom Dimitroff) n'a pas été viré, signe que le proprio juge que le niveau de talent à Atlanta...
Marc Trestman: quand les Bears ont congédié Lovie Smith, celui-ci venait de connaitre une saison de 10-6 et on peut présumer que Phil Emery pensait que l'équipe était capable de mieux. Finalement, la D était vieillissante en 2012, elle était inexistante en 2014. Jay Cutler était une énigme en 2012, il est une énigme poche en 2014. Il reste Marshall, Forte et Jeffery en attaque mais à part ça...Emery a été limogé en même temps que son coach et ce n'est pas un hasard. Trestman a perdu le contrôle de son vestiaire mais celui-ci n'était pas jam-packed de bons joueurs.
Rex Ryan: je l'ai souvent écrit: je considère Rex comme un bon coach et sans lui, les Jets seraient sur une streak de pochitude de plus de 10 ans. Quand il avait un minimum de talent, Rex gagnait des matches éliminatoires à Foxboro pis toute. Même en 2013, il a mené un club de merde à une fiche (un peu chanceuse) de 8-8. Cette saison, tout s'est effondré mais il ne reste rien chez le NYJ. Les vétérans sont poches et les quelques jeunes talentueux ne sont pas prêts. Le DG John Idzik n'aura eu que deux ans pour démêler le foutoir de plafond salarial laissé par Mike Tannenbaum et tenter de regarnir la formation. Il a échoué et a perdu son poste aujourd'hui...J'espère que Ryan restera dans la NFL et qu'il ne fera pas le saut à la télé...
Un mot sur les Niners qui se séparent de Jim Harbaugh d'un "commun accord": avant l'arrivée de Harbaugh, le club était une joke. Le DG Trent Baalke était considéré comme un deux de pique et le proprio Jed York comme un moron. Ces deux-là demeurent à San Francisco et on peut parier que l'équipe va prestement retrouver les bas-fonds...