Quelques news

• La banque d'investissement américaine MERRILL LYNCH a suspendu l'un de ses traders opérant à Londres dans le domaine des dérivés actions pour compte propre. Elle mène une enquête. L'opérateur est soupçonné d'avoir surévalué certaines positions.
  
• UBS a cédé hier 5,81 %, à 28,20 francs suisses. Le titre de la banque suisse reculait à la veille du lancement de la deuxième augmentation de capital et d'indications sur des risques de nouvelles pertes. La banque « détient toujours des positions exposées au marché hypothécaire américain et pourrait (...) enregistrer de nouvelles pertes au titre de ces positions (...). UBS détient des positions dans d'autres types d'actifs qui ont été, ou qui pourraient être négativement affectés par la crise ».
  
• La banque allemande IKB, sauvée in extremis de la faillite, a enregistré une perte nette d'environ 1 milliard d'euros sur les neuf premiers mois de son exercice décalé 2007/2008, selon des chiffres publiés mardi. Elle avait engrangé un bénéfice de 142 millions sur la même période de l'exercice précédent.La banque subit de plein fouet la crise financière en raison de placements massifs sur le segment des crédits hypothécaires à risque américains et n'a dû son salut qu'à des aides massives apportées par un pool de banques privées et par son premier actionnaire public, la KfW. (Source AFP)
  
• La Securities & Exchange Commission (SEC) a commencé à se pencher sur le dossier de l'erreur informatique qui aurait conduit Moody's à surestimer la notation de produits de crédit à effet de levier (CPDO ou « constant proportion debt obligation »). « Nous avons ample compétence pour regarder le dossier », a déclaré lundi Christopher Cox, son président, en marge des réunions techniques de l'Organisation internationale des commissions de valeurs, à Paris. « Le 11 juin, la SEC proposera de nouvelles règles concernant les agences », a ajouté le régulateur. En fin de semaine dernière, après la révélation du « Financial Times » de cette erreur informatique et de la possibilité que des modifications de méthodologie aient pu masquer en partie l'impact de la correction de cette erreur, Moody's a indiqué avoir confié au cabinet juridique Sullivan & Cromwell le soin de mener une enquête externe sur son processus de notation.