Une nouvelle méthode pour produire des circuits électriques sur papier promet de rendre toujours plus accessible la santé connectée.
Depuis l’an dernier, l’idée d’utiliser le papier comme composant électronique fait son chemin. À Potsdam déjà, une équipe d’ingénieur était parvenue à transformer le papier en conducteur électrique. Leur but était de remplacer les puces pour créer des objets électroniques toujours plus souples et toujours plus fins.
Mais l’équipe du professeur Anming Hu de l’université du Tennesse a voulu faire avancer un autre domaine, délaissant les wearables et les écrans. Ils se sont concentrés sur les évolutions de la santé connectée. Pour cela ils ont mis au point une autre méthode pour imprimer des circuits sur du papier avec de l’argent rendu résistant grâce à des flashs lumineux. Le procédé permet ainsi une rapidité de production et une souplesse accrue des matériaux électroniques.
Selon Anming Hu, une telle avancée serait principalement intéressante pour le domaine de la médecine puisque le matériau créé serait pratiquement waterproof. L’idée serait ainsi de mettre au point des implants à bas coût capables de mesurer en temps réel le taux de glucose d’un diabétique par exemple. L’ensemble des maladies sur le long-terme qui nécessitent des contrôles réguliers pourraient ainsi bénéficier de ce genre d’implants peu chers.
Cela étant, la technologie est encore loin de ces applications : “Les applications globales pour cela nécessiteront un développement sur le long-terme.” explique le professeur Hu. Si elles aboutissent ses recherches feraient de la santé connectée une santé toujours plus préventive à l’image des montres alertant de futures crises d’épilepsie.