D'après la version rapportée par la rédaction de Médiapart et i-télé, il semblerait que Bertrand Nzohabonayoou ait été interpellé dans un quartier de la ville à propos d'un incident qui a eu lieu la veille, puis emmené au poste de police ; c'est sur les marches du commissariat, alors qu'il refusait de s'y laisser conduire, que l'agression au couteau et la riposte d'un des policiers ont eu lieu : Bertrand Nzohabonayoou sera abattu de quatre balles.
S'agit-il d'une bavure policière maquillée en acte terroriste ?
"L'homme abattu n'a jamais crié Allahou Akbar"
ou quand la police entend des voix.
***
A Dijon, il est bon de rappeler que la version d’un acte terroriste est complètement tombée à l’eau. Un Français d’origine maghrébine d’une quarantaine d’années a été interpellé dans la soirée de dimanche, après avoir délibérément fauché douze personnes. Le portrait du parfait djihadiste a été contredit hier par la procureure de Dijon : « il ne s’agit absolument pas d’un acte terroriste » et, judiciairement, l’acte ne sera pas qualifié comme tel.