Le sixième jour de notre circuit, nous nous sommes mis en route vers Siem Réap, point de départ vers les temples d’Angkor.
Nous nous sommes d’abord arrêtés au bord d’un champ de lotus.
L’économie du Cambodge est basée sur la culture du riz, le lotus apportant un complément de revenus. Les feuilles servent d’emballage pour le poisson, le tabac, la viande. Bien qu’elles soient bio dégradables, le plastique les a remplacées.
Les boutons de lotus servent d’offrande au bouddha, les fruits sont mangés comme dessert. Les graines peuvent être utilisées dans les soupes pour en relever le goût, ou comme dessert avec du lait de coco.
La couleur du lotus est sacrée. La tenue du bonze est celle de l’étamine et du pistil. La couleur blanche est celle des fidèles.
Auparavant les lotus étaient sauvages. La culture du lotus permet de vendre les fruits et d’acheter du riz. En général les lotus sont plantés dans les étangs qui sont humides toute l’année et pas seulement pendant la saison des pluies. Dans les espaces naturels, les rhizomes repoussent à la saison humide.
[Diaporama]Nous avons visité une usine à riz.
Le Cambodge étant une cuvette bordée de montagnes et de forêts, le riz est cultivé naturellement, sans apport d’engrais. Le riz jasmin est le « meilleur du monde » selon notre guide et produit par dizaines de millions de tonnes. Le Cambodge est le 3ème producteur après la Thaïlande et le Viêt Nam. Depuis trois ans, il exporte son riz directement sans passer par la Thaïlande ni le Viêt Nam.
Des centaines de sortes de riz existaient. Le riz brut est préfixé de Mademoiselle, alors que le riz cuit, mangeable, est préfixé de Madame. Si les grains de riz sont gaspillés, on est maudit par Madame riz. Le riz étant la base alimentaire, il a toujours été vénéré. Riz et poisson sont la base des trois repas quotidiens. Le riz fermenté est mangé avec des légumes. La plupart des feuilles des arbres sont comestibles.
[Diaporama]Nous avons effectué un arrêt au bord de la nationale 6.
Photos prises avec l’iPhone 6
Nous longeons des rizières.
[Diaporama]Nous pénétrons dans une usine à soie où les visiteurs sont exclusivement des touristes !
[Diaporama]Nous visitons notre premier temple, le temple de Roluos, datat du 9ème siècle, auquel on accède depuis la ville de Siem Reap, ville née au 15ème siècle (1435)
La plaine angkhorienne se trouve à l’ouest du Cambodge et représente 400 km2 où se trouvaient des milliers de temples. Cette région est abritée par la chaîne de montagnes et comporte beaucoup d’alluvions. C’est la raison pour laquelle y a été créé la capitale. Il y a de l’eau en permanence. Le sol très sablonneux n’est pas favorable à la culture mais aux soubassements pour les constructions.
Cinq à six lacs artificiels ont été construits à l’époque angkhorienne pour permettre la culture du riz avec deux récoltes annuelles. Angkor représente l’ensemble du territoire et signifie « la grande capitale ». La superficie d’Angkor représentait le tiers de la Thaïlande, le Laos et le Viêt Nam.
Jusqu’en 1997 Siem Reap ne disposait que de deux hôtels contre plus de 300 actuellement, le tourisme s’étant développé depuis la fin de la guerre.
[Diaporama]Nous nous rendons ensuite au temple de Bakong, le premier temple de montagne khmer construit à la fin du 9ème siècle (881), comportant une pyramide à cinq degrés qui représente le mont Meru.
[Diaporama]Dans toute la région, nous voyons des maisons sur pilotis. Celle-ci conservent un sol propre, qu’on respecte. Les pièces en hauteur sont réservées aux chambres et à la cuisine, la partie inférieure étant elle destinée aux animaux.
Ecrit par Lise - Site