demie-douzaine demie-centaine d’huîtres ingurgitées depuis Noël, je me suis dit qu’il était peut-être temps de réveiller le blog à grands coups de reviews, histoire de ne pas perdre les bonnes habitudes pour 2015.
L’une de mes grandes découvertes de cette année fut la marque So’Bio Etic qui m’a rarement déçue avec ses produits et qui est même devenue partenaire du blog ! J’aime que cette marque tienne compte de l’avis des consommatrices et surtout qu’elle ne s’offusque pas quand j’ai l’honnêteté de dire qu’un produit ne me plaît pas, comme il fut le cas pour la BB crème au lait d’ânesse.
Je continue régulièrement d’acheter des items de So’Bio Etic puisqu’ils sont facilement trouvables en hypermarché. Cet été j’avais mis la main sur deux gels douche qui m’attiraient : l’amande & miel dont je vous parlais ICI et que j’avais adoré, et le second au Lait d’ânesse dont je vous cause aujourd’hui. Je me souviens parfaitement des circonstances de mon achat : alors que j’hésitais devant les nombreux produits en rayon, j’ai vu un gamin et sa maman débouler près de moi et le môme a braillé à sa mère : diiiiis, on peut reprendre du gel douche au lait d’ânesse, hein, dis dis diiiiiis !
C’était la première fois que je voyais un lardon demander à sa génitrice un gel douche en particulier. Sa mère a cédé. Moi aussi.
Alors moi le lait d’ânesse, je connais pas bien. A vrai dire, je savais même pas que les ânesses donnaient du lait. Lait de vache, lait de brebis, lait de chèvre, lait de jument, mais lait d’ânesse ? Avec le recul, je me trouve un peu cruche : et pourquoi qu’elles donneraient pas du lait ces femelles-là après tout ? Renseignements pris sur Wikipédia, il s’avère que la composition du lait d’ânesse est la plus proche du lait maternel humain mais qu’il s’est raréfié au profit du lait de vache.
Plutôt que de le boire, j’ai décidé de me laver la couenne avec.
Comme d’habitude, on retrouve un flacon parallélépipédique de 300mL assez classique qui emprunte la couleur du lait. Le bouchon a clapet est hyper solide et pratique : pas de catastrophe dans mon vanity ni sur mes ongles manucurés.
La texture blanche et lactée du produit est très liquide, ce que j’avais déjà pu observer avec son copain à l’amande & miel. Comme le trou du clapet est assez gros, il faudra adopter un réflexe du poignet assez vif pour ne pas verser la moitié du flacon dans sa fleur de douche. Et surtout n’appuyez pas sur le corps souple du parallélépipède : flaque de lait d’ânesse et gâchis assurés.
Niché dans ma fleur de douche et frotté sur ma couenne, le produit se transforme en une mousse légère et onctueuse qui se rince facilement. Là où j’avais hâte de découvrir ce lait d’ânesse, c’est sur l’odeur. Je ne savais pas trop à quoi je m’attendais en réalité…mais j’ai découvert une senteur douce, un peu sucrée, un peu fleurie aussi. Un truc indéfinissable que je n’avais jamais reniflé ailleurs, mais rien d’exceptionnel non plus. D’autant que les effluves restent discrètes et disparaissent carrément dès que je sèche ma peau dans une serviette.
Par contre je trouve que ma couenne ne tire pas après mes ablutions, signe que ce gel douche est plutôt respectueux côté hydratation et pas du tout décapant. Un bon point en ces fraîcheurs hivernales !
J’apprécie également ce lait de douche pour sa composition à 99% naturelle et 15% biologique certifiée par l’organisme Ecocert. J’aime que So’Bio Etic prenne à coeur les notions de recyclage, de protection de la planète et s’efforce de nous offrir des produits de plus en plus « propres » au niveau des ingrédients utilisés. Et tout ça, trouvable en grandes surfaces !
Pour conclure, je n’ai pas été super emballée par ce gel douche. Il offre pourtant une jolie compo, un packaging sympa et pratique et un prix raisonnable pour un produit de cette qualité ( moins de 4€ le flacon ) mais il ne s’agit pas d’un gros kif sous ma douche. Si vous lisez le blog depuis un certain temps, vous devez savoir que beaucoup de choses se passent au niveau de mes narines et ce sont souvent elles qui décident d’un coup de coeur olfactif ou non. Voilà pourquoi j’ai tant de mal à le terminer : l’odeur est légère et discrète, assez indéfinissable mais pas franchement mémorable et elle ne tient pas sur la peau. Autre signe qui ne trompe pas : Musclor ne le chourave pas en douce. Autant dire qu’il est pas emballé non plus.