Elle s’appelait Sarah de Tatiana de Rosnay
Un livre touchant à plusieurs points de vue. Un livre qui d’abord, lors des premiers chapitres m’a un peu ennuyé. Il est vrai que je connaissais bien le drame du Vel d’Hiv et l’implication de la police Française, soutenue par le gouvernement de Vichy. C’est à partir du moment où Sarah commence réellement à vivre sa propre vie que le livre m’a intéressé. De plus, ce roman possède des relents de vérité, l’histoire est crédible. Ce qui lui donne un aspect plus fort encore. Les chapitres se succédant, l’aventure de Sarah prend aux tripes. L’on a le sentiment de vivre son histoire, jusqu’à la fin. Et lorsque tout semble joué, on se rend compte qu’il reste encore un quart du livre à lire…
Je me demandais de quelle façon Tatiana de Rosnay allait continuer son histoire. Et bien, c’est en allant de surprises en rebondissements qu’elle nous emmène dans l’accomplissement de ces personnages, redonnant une vie et une famille à Sarah et Julia. Les deux étant désormais liées par un parcours commun indissociable.
Le ton du livre, à la première personne, laisse voir derrière la trame du parcours et des doutes d’une femme encore jeune, mais déjà mûre. Sans refuser ce qu’elle est, sans bien savoir où elle désire aller, Julia comprend désormais ce dont elle ne veut plus. L’acceptation de ses choix la conduira vers une autre vie, qui sans renier son passé, la révèlera à elle-même. J’ai aimé cette double histoire, la façon de les mener toute deux vers un destin commun pour en faire une belle leçon de vie. Merci Tatiana.