Pour ce deuxième volet de nos quatrièmes de couverture, je livre à votre appréciation, l'argument éditorial de trois ouvrages passés en mes mains
DIPLOMATE ET ESPION AUTRICHIEN DANS LA FRANCE DE MARIE-ANTOINETTE
LE COMTE DE MERCY-ARGENTEAU (1727-1794), HERVÉ HASQUIN, Ed. Avant-Propos, oct. 2014, 308 pp
" Il fut pendant 26 ans l'ambassadeur de l'impératrice Marie-Thérèse d'Autriche, de ses fils, auprès de la Cour de Versailles. Il est apparu comme l'«espion de Vienne», chargé de manipuler Marie-Antoinette. Il fut l'homme de confiance, parfois le confident, de ses souverains."
Un ouvrage richement illustré, signé Hervé Hasquin, historien et spécialiste du siècle des Lumières.
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Je suis Judith : une femme active, en recherche d’équilibre, qui a construit sa vie pas à pas. Mon existence me satisfait pleinement car elle évolue dans une certaine structure logique qui m’apaise, m’équilibre entre famille, travail et amis. J’en suis fière.Puis vient ce voyage qui ébranle des certitudes, quelques-unes de mes croyances et m’ouvre à d’autres réalités.
Qui suis-je face à l’inconnu ?
Est-ce que ma vie peut être menée avec plus d’insouciance ?
Comment lâcher prise ?
Y a-t-il un sens à parcourir notre chemin ici-bas ?"
La rencontre de monsieur Swahan, Géraldine de Radiguès, roman, Ed. Mols, oct. 2014, 192 pp
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Six histoires se succèdent dans ce recueil et tracent autant de destins de femmes. Qu’elles soient petites filles, jeunes amoureuses, grand-mères, elles peuplent les villes, les campagnes ou les digues de leurs doutes et de leurs passions. Loin de toutes compromissions et avec lucidité, elles avancent dans le quotidien, attentives aux éclats de lumière qui donnent à la vie tout son prix.
On y voit, dans Perdre, deux soeurs au seuil de leurs vie d’adultes faire l’expérience de la perte d’un être aimé. Dans la nouvelle Une clé, elle et lui cherchent leur place dans le monde et dans leur couple en devenir. Bas-côtévoit une scientifique retourner dans la ville de son enfance. Au fil du récit, ses certitudes basculent doucement. Rêve d’or croise deux histoires, celle d’une famille modeste en vacances à la mer et celle d’un homme dont le cheval est promis à l’abattage. Le texte Noli me tangere retrace la rencontre, la passion puis la lassitude d’un couple dans une ville où les mondes se superposent. Enfin, Le poids des choses nous parle de trois générations de femmes qui vivent au rythme de la mine et du terril ; le démontage de celui-ci résonnant comme une métaphore…
Ces destins croisés offrent une vision kaléidoscopique de notre monde. Au plus près de l’intimité des personnages, l’auteur accompagne chacun d’eux dans leurs quêtes, leurs rêves ou leurs questionnements.
Porté par une écriture soignée, tantôt sauvage, tantôt évanescente, Maxime Coton nous livre autant de portraits que de paysages. Il use de l’art de la nouvelle comme d’un trousseau de clés qui ouvrent sur une multitude de mondes.
Les dessins d’Arié Mandelbaum traversent les textes entre présence et effacement. Les corps et les paysages sont traités tels qu’en eux même, avec leurs mouvements ou leurs temps d’arrêt. Ils sont mouvants et flous, en devenir... mais toujours la force de leur présence affleure.
Resplendir, Maxime Coton et Arié Mandelbaum, nouvelles, Ed Esperluète, nov. 2014, 144 pp