Notre groupe Vivre ensemble à Cesson a fait part au maire de son incompréhension après la censure effectuée dans notre tribune libre. Monsieur le maire s'explique par courriel... un grand moment de langue de bois!
Suite à la parution du n° 191 du Cesson-Infos notre groupe a été très surpris de relire dans l'expression des groupes politiques sa tribune libre revue et corrigée. Cette pratique est une première pour la ville de Cesson. Ayant été responsable à la communication lors du mandat précédent je peux vous affirmer que jamais en 7 ans la tribune de l'opposition n'a été retouchée. Cette pratique est non seulement choquante mais elle va de surcroît à l'encontre des "principes" de Jean-Marc Brûlé qui clame à qui veut l'entendre son grand respect pour le groupe Vivre ensemble à Cesson et les 45% de cessonnais que nous représentons!
Passons sur cette analyse extrêmement simpliste qui consiste à dire que nous représentons 45% des cessonnais uniquement, puisque faut-il le rappeler, un élu ne représente pas seulement les électeurs qui ont voté pour lui mais l'ensemble des électeurs. Aussi intéressons nous seulement à cette première sur la ville de Cesson: la censure d'un groupe politique.
Attachés aux principes démocratiques et à la liberté d'expression, nous avons interrogé le maire sur cette censure par courrier électronique.
Voici quelques morceaux choisis de sa réponse:
"il est dommage que vous réagissiez aussi vivement par écrit pour un sujet comme celui-ci (...) il n'y a pas de censure de ma part, et il n'y en aura pas (...) Pour cette fois-ci, je n'ai même pas lu votre texte initial, me reposant sur une logique du copier-coller (...)"
Pourtant notre tribune a été retouchée et voici les raisons pour lesquelles le copier-coller de Jean-Marc Brûlé, obéissant à une logique connue de lui seul, a finalement censuré notre texte:
" le service communication a cru bien faire, en mettant les commissions et organismes (SICTOM, SIC...) auxquels vous participez, plutôt que "domaines de compétences" (...)" et "la mention "minoritaire" est une initiative de ma part".
Il est commode de se défausser en plaidant les fautes du service communication mais depuis la disparition de la commission information-communication ce service n'obéit qu'aux seules initiatives du maire.
Enfin, monsieur Brûlé tient à nous rassurer en affirmant qu'il nous garantit "à l'avenir une pure logique de copier-coller" !
Mais comme visiblement le copier-coller de Jean-Marc Brûlé suit une logique mystérieuse, nous n'avons pas fini de nous inquiéter pour le droit d'expression à Cesson.