Mêmes causes, mêmes effets ? 2015 paraît une répétition de la fin des années 90. Alors, vague de
crises ? France : « La loi
Macron montre les limites de ce qui peut être fait, même avec la meilleure
volonté de réforme, si l’espace politique n’a pas été créé auparavant ».
En Allemagne, la xénophobie est de plus en plus puissante. Mais elle est encore
policée. Postes à la Commission européenne : l’Allemagne et l’Est prennent
du poids. Les Anglais en perdent : leurs diplômés sont attirés par les USA
et l’Asie. Le Japon va mal, mais la chance pourrait sourire à M.Abe, qui vient
de gagner des éléctions. Le Danemark, le Canada et la Russie affirment qu’ils
ont des droits sur l’Arctique… Le Rouble s’effondre. La Russie
pourrait passer des moments difficiles. En effet, elle est massivement endettée
en dollars. Et l’inflation commence à galoper. Certaines de ses banques pourraient
connaître la faillite.
Bulle spéculative
chez les valeurs technologiques. Les monstres du domaine jettent l'argent par les fenêtres (« Ensemble, Apple, Amazon, Facebook, Google et Twitter
ont investi 66md$ dans les derniers 12 mois »). Et, sauf Apple, rapportent
relativement peu. Les fonds d’investissement ont peut-être, aussi, été pris de
folie. « Il y a 48 entreprises
américaines d’une valeur de plus d’un md$ financées par le capital risque
contre huit au pic de la bulle Internet. » Mais l’éclatement de la
bulle ne devrait rien avoir de systémique. Mouvement d’ensemble des opérateurs
de télécom européens. « Convergence » entre fixe et mobile, et retour
vers le marché européen, voire domestique. « Ces entreprises se débarrassent de leurs activités les moins
importantes, remboursent leurs dettes et se concentrent sur les marchés les
plus rentables. » Comme Google, Baidu innove, et investit dans des
innovateurs. En particulier dans Uber. Ce qui semble signifier que le PC
chinois, contrairement à beaucoup de pays occidentaux, est favorable à la
déréglementation des taxis.
Résilience. On
disait que M.Murdoch ne survivrait
pas au scandale qui a secoué son groupe. Au contraire. Cela l’a forcé à prendre
des décisions judicieuses et ses héritiers ont appris leur métier dans la
tourmente. Ce qui n’a été possible que parce qu’ils ne pouvaient pas être virés… (De l’avantage des entreprises familiales ?)
D’après un auteur influent (de plus), les gouvernements européens gèrent la crise en dépit du bon sens. Les
Etats auraient dû dépenser. « Faire
essentiellement des réformes structurelles dans une récession « de
bilan » est l’équivalent de traiter un patient pour son diabète alors qu’il
a aussi une pneumonie : les réformes peuvent mettre trop de temps à agir. »
Faut-il remplacer le PIB, comme mesure de bonheur humain ? Peut-être par la « capacité »,
ce à quoi les gens apportent de la valeur (par exemple de bien manger). Mais c’est
difficile à mesurer.
Y a-t-il de la vie sur Mars ? Si oui, elle devrait
émettre du méthane. On essaie de savoir si les niveaux de méthane mesurés sont
révélateurs de quoi que ce soit. En vain, pour l’instant. Les véhicules
électriques sont généralement moins écologiques que les véhicules à essence. Sauf
lorsque leur énergie vient du nucléaire ou est « propre ».
L’action du pape est
la conséquence des ses humbles origines. Elle reflète « l’expérience des gens ordinaires mais défie
les classifications laïques telles que libéral ou socialiste ». Il
pense que « aucun problème n’affectant
l’humanité ne peut trouver une solution sans considérer ses conséquences
pratiques pour les gens ordinaires et sans identifier la volonté de Dieu. »