Maryline Pied et son fils Denis Guilloteau ont été récompensés par l’or au dernier concours des Saveurs régionales à La Rochelle.
En Poitou-Charentes, les producteurs de fromage de chèvre sont légion. Et pourtant, Maryline Pied, avec sa petite fromagerie à La Peyratte, a su se distinguer au concours des Saveurs régionales organisé par l'IRQUA Poitou-Charentes (Institut régional de la qualité agroalimentaire). Elle a reçu, à La Rochelle, le 6 novembre, le prix Saveur d'or pour son Fumaillou.Sur les quarante-huit Deux-Sévriens à s'être présentés à ce concours qui récompensent des catégories comme la boulangerie, la charcuterie, les produits laitiers, les vins, etc, douze ont été récompensés de la Saveur d'or. En sachant qu'il existe également des Saveurs d'argent, des Saveurs de bronze et des mentions spéciales du jury. En tout, 240 producteurs de toute la région se sont inscrits, pour présenter 755 produits.
Une très belle récompense donc pour Maryline, et son fils, Denis Guilloteau, qui s'est associé à sa petite production. Et ce n'était pas une première. « J'avais participé pour la première fois à ce prix, en 1987, et j'avais reçu la médaille d'or pour mon fromage de chèvre fermier. »" Il faut savoir faire son truc "
Pour la qualité de son fromage, Maryline se fournit en lait de chèvre à côté, au Gaec Pelletier de La Peyratte. Il fut un temps où elle produisait son lait elle-même. Dès 1981, en fait, « j'ai démarré avec huit chèvres, pour me faire la main. Mais j'ai vraiment démarré en 1983, avec une vingtaine de chèvres. J'ai agrandi au fur et à mesure de la demande ». Jusqu'à arriver à 80 chèvres, qu'elle a vendues il y a trois ans pour se consacrer à la production de ses fromages. 600 à 700 fromages sont ainsi produits par semaine et vendus sur place ou ailleurs : Leclerc, Hyper U, marché de Thénézay, les halles de Niort et Poitiers. Noël étant la période de l'année la plus cruciale. De la faisselle et du frais salé sont aussi produits dans la petite ferme.
Depuis quelques années maintenant, son fils, Denis Guilloteau, lui prête main-forte. Dans l'idée de reprendre la production plus tard. Formé à Surgères, alors que sa mère a appris sur le tas, il lui donne un nouvel élan. « Il résout plus facilement des problèmes. Il a le côté technique, et moi le côté pratique. » Une belle complémentarité qui profile un bel avenir pour la fromagerie de La Peyratte.Elodie Corvéenr.parthenay@nrco.frhttp://www.lanouvellerepublique.fr/Deux-Sevres/Actualite/Economie-social/n/Contenus/Articles/2014/12/28/La-petite-fromagerie-fait-un-grand-fromage-de-chevre-2167953