Parlons cinéma.
- Alors que le festival de Cannes vient de fermer les portes et que toute la famille du cinéma “culturel” célèbre le film Entre les murs du réalisateur français Laurent Cantet…
- Alors que le cinéma francais n’arrête pas de péter la baraque avec le film Bienvenue Chez lez Ch’tis de Danny Boom…
- Et alors que Tintin va bientôt être adapté par Steven Spielberg..
Voici venu le temps de parler d’un film qui a (je crois) marqué toute une génération. Il s’agit du film d’Euzhan Palcy adapté du roman de l’écrivain Joseph Zabel, Rue cases nègres.
Le pitch ? Via Wikipédia !
“Le film évoque la vie dans un village d’ouvriers agricoles de Martinique en 1931. Il met en scène le combat d’une grand mère, Man Tine, afin que son petit fils(josué), qu’elle élève seule, jouisse d’une bonne éducation et d’une instruction lui permettant de devenir fonctionnaire et, ainsi, lui éviter de travailler, sa vie durant, dans les champs de canne.”
http://www.youtube.com/watch?v=ZtNKSJwkFSw
C’est une histoire sur l’après-esclavage mais aussi un peu sur la colonisation quelque part et sur la différence (s’il y a) entre les noirs et les blancs. Mais surtout, c’est un film sur l’espoir, le travail et sur la volonté puis la conviction de vouloir reussir. Le film fut primé à la Mostra de Venise en 1983 ou le réalisateur recu le Lion d’argent de la meilleure première oeuvre et ou Darling Légitimus recut le Lion d’or de la meilleure interprétation féminine.
Alors si jamais, vous le trouvez un jour dans une de ces vidéothèques ou dans une de ses ventes de garages, gardez le précieusement, vous avez là une mine d’or. Pour les autres qui n’ont pas encore eu la chance de le voir, vous pouvez l’avoir ici :
Librairie Antillaise
Amazon
p.s Darling Légitimus est la mère du père de Pascal Légitimus celui dans les Inconnus.
p.s : Le pitch de locafilm.com
“La Martinique, en 1931. C’est le plein été dans la ” Rue Cases-Nègres “, deux rangées de cases de bois au milieu de la plantation de canne à sucre. Tôt le matin, les adultes partent travailler dans l’exploitation du maître-planteur, pour un maigre salaire, et laissent dans le village toute la cohorte de leurs enfants. Jusqu’au soir, cette rue Cases-Nègres devient alors le royaume des gosses, qui jouent, hurlent, se battent, se font eux-mêmes leur repas… et vont jusqu’à ingurgiter un peu de rhum lorsqu’une bouteille passe entre leurs mains !
Parmi eux, José, qui vit avec M’man Tine, sa grand-mère. Ou encore son copain Léopold enfant mulâtre. José est un jeune garçon très vif et très intelligent, auquel sa vieille et tendre grand-mère veut assurer un avenir un peu plus rose que celui des petits ouvriers de la plantation. José commence donc par aller à l’école communale, et, grâce à l’aide morale et spirituelle de son instituteur, M. Roc, et du vieux Médouze qui lui inculque une certaine sagesse ancestrale il va réussir à passer le concours des bourses. Dès lors, la vie de José va changer : il part pour Fort de France et découvre la ville avec sa grand-mère qui, malgré son âge, continue à faire des sacrifices et à travailler pour son petit-fils. D’autre part, José est initié à la grande ville par Carmen, jeune homme charmeur et bon enfant…
José obtenant un complément de bourse, sa grand-mère peut finalement cesser de travailler et retourner à sa ” Rue Cases-Nègres “, où elle mourra en paix. Lorsque José revient aussi au pays pour assister sa M’man Tine dans ses derniers instants, il est témoin de l’arrestation de son ami Léopold qui avait dérobé les livres de comptes de la plantation. Devant la violence avec laquelle les gendarmes traitent ce tout jeune garçon, José s’insurge au plus profond de lui-même et se jure intérieurement de lutter contre toutes les injustices…”