Analysons les deux possibilités :
-La revente. Dans la plupart des cas, elle se fait à perte à cause des frais de notaire et d’agence, en particulier si l’acquisition est récente. Afin de ne pas faire une moins-value, vous devez réussir à vendre votre bien immobilier au moins au prix auquel vous l’avez acheté en rajoutant les frais de notaire.
Si vous avez effectué l’achat il y a plusieurs années, alors vous avez moins de chance de revendre à perte. Dans tous les cas il ne faut pas que la différence entre le prix de l’achat et de la revente multiplié par l’inflation, soit supérieure à la somme des loyers que vous auriez payé si vous aviez loué le même logement au lieu de l’acheter. Exemple (sans tenir compte de l’inflation) : vous achetez un studio 50 000 € frais de notaire compris et le revendez 4 5 000 €. Vous êtes donc perdant de 5000 €. Mais si pendant ces trois années vous aviez loué 400 € par mois l’appartement au lieu de l’acheter, vous auriez payé 400 x 12 x 3 soit 14 400 € (au lieu de 5000 €).
-La location. L’inconvénient est que votre apport pour la prochaine acquisition sera moins élevé. Autrement dit vous allez devoir faire un crédit plus long et/ou avec des mensualités plus importantes.
Cependant le loyer que vous percevrez de votre appartement en location viendra compenser ce désavantage. En d’autres termes, vous aurez à imputer de vos revenus habituels la même somme mensuelle pour le remboursement de votre crédit.
La différence est qu’en prenant cette décision, vous conservez votre patrimoine. Ce dernier permettra d’avoir une solution de secours en cas de problème : celle de le vendre. Bref, plus longtemps vous louerez plus vous serez gagnant.
Revendre permet de recevoir une belle somme d’argent certes, mais c’est la solution la moins rentable à long terme. Beaucoup de gens font cette erreur par peur de s’engager dans un (nouveau) crédit, alors qu’ils peuvent tout simplement reporter leur décision et louer en attendant.