Pierre Veltz fait remarquer que les grandes écoles d'ingénieur absorbent notre élite scientifique. Or, lorsque j'écoute Catherine Martin (billet précédent), je ne peux que constater que tout ce monde fait l'objet d'un grand massacre : une partie est éjectée vers 45 ans et ne fera plus que de petits boulots précaires. D'ailleurs, si l'on regarde bien les catégories de personnels qui ont le plus de chances de survivre, ce sont les commerciaux, pas les ingénieurs !
Si quelqu'un vous dit que le marché fait une allocation optimale de la valeur, vous pouvez être sûr qu'il veut défendre ses avantages acquis.
(Cela me rappelle ce que disait un professeur d'école d'ingénieurs dans les années 80 : il nous manque 10.000 ingénieurs... Était-ce pour les mettre au chômage ?)