Manhattan Love Story // Saison 1. 11 épisodes.
BILAN
ABC avait pris la décision après quelques épisodes d’annuler purement et simplement la série. Il faut dire que les audiences étaient catastrophiques et qu’elles n’aidaient pas vraiment la série qui la suivait. J’ai tout de même voulu aller au bout de la série car il y avait de bonnes idées et que globalement, la série avait du potentiel sauf qu’au fil des épisodes je me suis rendu compte que la mécanique, la voix off et tout ce qui faisait l’originalité de la série, n’a pas de grand intérêt. Je me demande même comment cela aurait pu durer beaucoup plus longtemps tant le résultat est tout de même sacrément décevant. Au fil des épisodes on cherche à nous faire connaître un peu plus Dana et Peter sauf que voilà, la résultat n’est pas vraiment au rendez-vous. J’ai beau avoir de la sympathie pour tous ces personnages, je ne vois pas vraiment où est-ce que la série voulait les emmener. Une fois qu’ils sont en couple, que l’on a épuisé les poncifs classiques de la comédie romantique, Manhattan Love Story semblait s’installer déjà dans quelque chose de très pompeux et donc peu original. C’est bête car je suis persuadé qu’ils auraient pu faire des choses légèrement différentes. En effet, les deux héros ont malgré tout un côté assez sympathique.
Je pense que le problème que j’ai eu avec Analeigh Tipton et Jake McDorman c’est qu’ils ont beau être réellement sympathiques tous les deux, je ne vois pas trop d’alchimie se construire. Ils ont tout d’un bon duo de sexfriends mais rien de plus. Je ne vois pas du tout où est-ce qu’ils voulaient en venir d’un point de vue du couple que ces deux personnages pouvaient former. Cela me rappelle un peu ce que je n’avais jamais réussi à apprécier dans Don’t Trust the Bitch in Apartment 23 quand elle tentait de créer des relations entre certains personnages. Ce n’était pas toujours très efficace ou en tout cas la série n’allait pas forcément dans le bon sens à mon humble avis. Les personnages secondaires sont donc, comme dans l’ancienne série de ABC, des points faibles. Que cela soit David, Amy, Chloe ou encore William, ils sont tous bourrés de points faibles. C’est un vrai problème à mon sens puisque la série aurait probablement pu construire quelque chose de légèrement différent autour de ces personnages, créer une alchimie différente, peut-être même beaucoup plus intelligente dans son ensemble. Cela ne veut pas dire que Manhattan Love Story est une série complètement bête mais elle ne veut pas vraiment sortir de son état, ou en tout cas nous offrir quelque chose de légèrement différent et c’est à mon sens son problème.
Moi qui m’attendais à voir une comédie réellement pimpante avec une vraie originalité, je n’ai rien eu de tout ça. Surtout que le moins que l’on puisse dire c’est que les scénaristes n’ont pas fait d’efforts pour pousser leur concept un peu plus loin. On sent que Manhattan Love Story ne cherche jamais à réellement creuser quoi que ce soit alors que c’est pourtant quelque chose qui aurait pu délivrer des épisodes à la fois drôles et touchants. A certains moments la série réussi à faire des choses autour des relations de ses personnages, créer un sentiment de belles petites choses en somme sauf que voilà, le tout manque peut-être d’un peu d’entrain. C’est dommage car c’est une série que j’attendais avec une certaine impatience à la rentrée, c’était l’un des projets qui m’intéressait le plus, mais je n’ai pas du tout eu ce que je voulais et forcément le résultat n’en est que plus désolant. Je me demande maintenant où est ce que Jake McDorman va atterrir alors qu’il n’a pas de choses avec les comédies dans lesquels il joue. On avait déjà pu voir ça en 2012 dans Are You There, Chelsea ? Depuis Greek sa carrière est un peu au point mort mais bon, ce n’est pas le seul et Manhattan Love Story ne méritait pas vraiment de fonctionner. Gâcher son talent dans une telle série n’est pas une bonne chose.
Note : 3.5/10. En bref, une comédie décevante, jusqu’au bout.