Je vais mieux

de David Foenkinos
Roman - 330 pages
Editions Gallimard - janvier 2013
Editions poche Folio - mai 2014

Un homme se réveille avec un mal de dos qui ne part pas comme il est venu, mais qui au contraire s'installe, pendant qu'au boulot son chef lui fait péter un câble qui le poussera vers la sortie, pendant que sa femme s'éloigne, que ses enfants éloignés sont devenus adultes, que son médecin le stresse, que les spécialistes jouent avec ses nerfs et l'ostéopathe maltraite ses articulations...

Un roman qui apparaît nombriliste, puisqu'il tourne autour non pas d'un nombril mais d'un dos. Alors il faut lire au second degré cette tranche de vie douloureuse et ce cheminement intérieur. Lire l'humour qui se glisse derrière ce personnage hypocondriaque qui tremble quand le médecin répond à ses questions - ou non. Un personnage effacé qui semble victime involontaire et impuissante, spectateur de sa vie, acceptant que ses propres enfants se détournent de lui...

Extrait :"Élise lisait un très gros roman : et ça non plus, ce n'était pas une image du bonheur; quand on est heureux, on lit des romans courts; c'est une marque de fragilité que de vouloir s'enfouir ainsi sous des centaines de pages."

Une lecture légère centrée sur l'épanouissement personnel vs le repli sur soi. Rien de bien nouveau comme scenario que celui d'un homme qui voit le sort s'acharner sur lui et décide d'agir davantage en accord avec lui-même.
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