Une belle fin (Still Life) au cinéma

Par Repostit @S2PMag

Modeste fonctionnaire dans une banlieue de Londres, John May se passionne pour son travail.

Critique
Galerie et Vidéo
Fiche

Quand une personne décède sans famille connue, c’est à lui de retrouver des proches. Malgré sa bonne volonté, il est toujours seul aux funérailles, à rédiger méticuleusement les éloges des disparus… Jusqu’au jour où atterrit sur son bureau un dossier qui va bouleverser sa vie : celui de Billy Stoke, son propre voisin.

Ce film sur l’isolement social et la mort en solitaire raconte également l’histoire d’un homme qui s’éveille à la vie. Jouant sur des registres aussi variés que l’enquête policière, la comédie romantique et le fantastique, Uberto Pasolini (neveu de Visconti) a préparé son film en pensant au réalisateur japonais Ozu pour son ton modeste et son intériorité. La caméra est fixe, les couleurs se modifient discrètement. Désaturé au début, Une belle fin se colorise à mesure que les sens de John se réveillent. Mention spéciale pour le final particulièrement réussi et qui vaut à lui seul le déplacement !