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Ma vie de petite afro ratée

Publié le 24 décembre 2014 par Anna B. @AnnaBDIOP
Ma vie de petite afro ratée

Hello girls,    Je suis heureuse de me présenter à vous. Je m’appelle Anna  M. L. NDIAYE mais mes intimes m’appellent Anita. J’ai 23 ans et je vis à Dakar. Vous vous demanderez sûrement ce que cet article fait ici. Avec  l’accord de ma chère cousine Anna B. DIOP, je vais d’abord vous narrer mon aventure capillaire que j’appelle tout drôlement « ma vie de petite afro ratée » :p . 

Je vous expliquerai comment je suis devenue une « N’happy girl », comment j’ai vécu ma transition, mon BIG CHOP, ma routine, et surtout comment j’ai dégringolé  et retouché au pot interdit. Toute une expérience qui m’a quand même permis de me rendre compte de tous les points forts et les points faibles, des erreurs à ne pas commettre et surtout le plus important, de tous les préjugés que l’on a à propos d’un tel ou tel type de cheveux. Puis je tiendrai la partie des soins pour cheveux défrisés.  Croyez le, l’abus du défrisage est bel et bien mortel pour vos cheveux. Les cheveux défrisés ont besoin de soins spécifiques, tout comme le cheveu  naturel. Pour moi que l’on soit au naturel ou défrisé, avec des locks ou le crane rasé, l’essentiel est d’aimer ses cheveux et surtout d’être bien avec soi même. On ne peut pas se prévaloir d’un mouvement symbolique, suivre ce mouvement pour être « in » et ne pas se sentir à l’aise avec. Toutes les filles ont des types de cheveux différents, ont des évolutions capillaires différentes, ont des besoins capillaires différents, ont des « têtes » qui leur vont bien plus que d’autres. Il suffit juste d’apprendre ce dont ils ont besoin  et surtout être patiente.    J’ai du 3B ou 3C comme type de cheveu, je ne sais pas mais je dirai plus entre le 3B et le 3C. Je peux dire aussi que j’ai eu de la chance d’avoir dans les gênes un petit cocktail explosif qui fait que j’ai une chevelure dont je peux être fière. Je ne m’intéressais pas vraiment à mes cheveux, à leur entretien, encore moins leurs besoins et tout cela. Petite, ma maman entretenait bien mes cheveux mais je me rappelle que je détestais cela.  Tous ces samedis à avoir dans les cheveux cette mixture originaire de ma Guinée Bissau que je chérie tant (à base de beurre de karité, de jaune d’œuf, d’huile de palme et j’en passe.). Il fallait rester avec pendant une demi journée, puis le shampoing, le démêlant et le supplice du peigne et ensuite tresses au fil communément appelé « Lakhass » ou encore « petites queues ». Sans oublie l’éternel pot bleu de Bergamot. Mon premier défrisage fut effectué à l’occasion de ma première communion. Le second fut lors de ma confirmation. Je vécu donc mon adolescence avec la même routine : tresses-shampoing-karité-tresses.    Cependant au courant de l’année 2011, ma vie capillaire prit une toute nouvelle tournure. De nature assez garçon manqué, je ne prêtais aucune attention à mon apparence, ne prenait pas soins de souligner délicatement mess traits si bien pointues de femme. Cette année là, j’ai rencontré des filles qui m’ont « transformée ». Entre les soins de la peau, du visage, la manucure, la pédicure, les soins pour les cheveux n’avaient pas été laissés en reste. Et au détour de quelques sites internes, je découvrais ce concept du naturel, ses adeptes, les causes… Et c’est à ce moment que débuta mon long périple, mon voyage, ma « vie de petite afro ratée »…  
   Anna M. L.

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