Anger Management // Saison 2. Episode 90. Charlie & the 100th Episode.
SERIES FINALE
Avant de voir Charlie Sheen reprendre son rôle de Ferris Bueller dans un épisode de The Goldbergs, une série nous a quitté mettant en scène l’un des acteurs les plus controversé du monde des séries : Anger Management. Si cette dernière ne va manquer à personne et encore moins à moi qui ait tout de même investi près de 40 épisodes de mon temps là dedans, j’avais tout de même envie de voir le 100ème et dernier épisode de la série afin de savoir où est-ce que l’on en était et l’évolution que la série aurait pu subir entre temps. A mon grand damne, rien n’a bougé. Je pense que finalement j’ai beau ne pas avoir vu une grande partie de la série, je n’ai finalement rien loupé du tout. Charlie a toujours le même boulot chez lui et les mêmes patients, son père est toujours le même (et toujours incarné par Martin Sheen, son père à la ville) et rien ne semble avoir réellement évolué chez les personnages secondaires qui offrent les mêmes gimmicks toujours au même moment. Ce qui me fascinerait presque avec Anger Management c’est qu’elle est une série qui s’est construite sur le licenciement en bonne et due forme de Charlie Sheen d’une série pour ses déboires. Il s’est apaisé durant le tournage de cette série jusqu’à ce que Selma Blair décide de claquer la porte à cause des caprices de Charlie Sheen.
Si cela aurait pu faire du buzz et potentiellement sauver Anger Management, personne n’a vraiment pris le temps de relayer une information qui a laissé la série couler encore plus profondément. L’autre fait ironique avec Anger Management c’est qu’elle est tout de même écrite par une bande de scénaristes issus pour beaucoup de grandes sitcoms de ces dernières années mais malheureusement les dialogues sont assez creux et plats et l’on ressent encore ça dans ce dernier épisode. Le fait que tout soit très statique dans cette série m’a énormément déplu. J’aurais aimé que les personnages grandissent, peut-être même que de nouveaux personnages soient inclus dans l’histoire mais non, rien de tout ça. Le but était simplement de faire 100 épisodes avec la même chose en tournant autour du pot. Car c’est probablement ce qui est arrivé dans tous les épisodes de la série que je n’ai pas vu, recréant les mêmes blagues et les mêmes univers à tire-larigot. Car chaque personnage secondaire et accessoirement patient de Charlie dans Anger Management font toujours les mêmes blagues, semblent avoir les mêmes dialogues encore et encore jusqu’à ce que cela devienne assez pitoyable.
J’ai été au bout de ce dernier épisode dans l’espoir de voir presque des références à Charlie Sheen, à son passé, comme la série avait déjà pu le faire en invitant Denise Richards (ex femme à la ville de Charlie Sheen), en faisant des blagues sur le passé de l’acteur, etc. mais c’était bien trop maigre alors que Anger Management aurait pu être la parfaite petite série meta et aurait pu devenir même un excellent plaisir coupable si seulement ce n’était pas une série aussi fainéante. Dans ce dernier épisode Charlie doit prendre une décision, soit il choisit de rester avec son groupe de thérapie soit il choisit de devenir le psychologue d’une équipe de baseball. Il va choisir de rester avec ses patients actuels, comme il fallait bien s’y attendre et il n’y a donc aucune véritable surprise de ce genre là. Au contraire, plus le temps passe et plus on s’ennui terriblement. Les 20 minutes manquent cruellement de bons dialogues ce qui ne permet donc pas de passer un moment en rythme. Charlie Sheen est alors là, au milieu de tout ça, semblant sous estimé son talent, marmonnant des dialogues ridicules. On a plus l’impression que Charlie Sheen est dans une spirale infernale où il vient encaisser ses chèques et ne joue plus vraiment. Dommage, c’est un grand gâchis d’argent, de temps et de talent.
Note : 2/10. En bref, fin téléphonée et assez ratée pour une série qui n’a finalement jamais évolué entre son premier et son dernier épisode. 100 épisodes dans le vent, il fallait le faire.