Dans les thèmes phares de cet album on retrouve le monde de la musique, au sens large du terme. "Mars 78" qui marque la mort de Claude François et la fin de la variété français. "La fille du train chenille" qui traite de la difficulté d’être un artiste et d’être honnête… Dans les "Lesbiennes Bavaroises", on peut entendre quelques phrases mythiques du genre : « Ca doit être chiant d’être un rappeur, trop de paroles à écrire, Le Rock n’roll c’est plus facile, quand on a rien à dire… » ou alors « Si tu crois qu’en jouant du reggae dans les rues on fera gagner la gauche, permets-moi d’en douter… ». Et enfin, en guise de clôture un titre que se passe de tout commentaire : "C’est pas moi qui suis trop vieux, votre musique c’est vraiment de la merde". Quelques chose à rajouter ??
Et sinon, comme souvent, beaucoup d’histoire d’amour et d’humour… et de filles… "Je voudrais", "Toi et Moi", "Julie London" (un vrai slow à l’ancienne), "Victoria", "Valérie"… Et des trucs qu’on ne comprend pas toujours. Mais ce n’est pas si grave, car l’énergie débordante suffit à nous combler. Les Wampas ne se cantonnent pas qu’au punk-rock-yéyé du début à la fin, ils ralentissent le tempo par moment (Toi et Moi, Marfa, Julie London), ce qui allège et diversifie le disque.
LES WAMPAS FONT LA GUEULE n’est pas un disque facile, il faut s’en imprégner pour mieux le maitriser. Mais plus on l’écoute, plus on a envie de tout casser. C’est plutôt bon signe.