Abandon virtuel pour cause de vie réelle

Publié le 27 mai 2008 par Antonia Savey
Ca a commencé comme la 1ère fois en su e-casa, par une monstrueuse insomnie après des nuits et des nuits de malo sueno. Faut dire que j'ai tellement de retard de notes à rattrapper. Comme tuméfiée de tant d'absence. J'ai dignement étrenné my tout neuf notebook, en fidèle geekette accro que je suis, le nano ordi à peine dénudé de ses emballages et en provenance directe de chez ThePhoneHouse, par une virée à rouler sous la table, une avalanche, une overdose de mots virtuels. Il y a quelques jours, un ours curieux et alléché par les mots qui quand j'étais en verve, s'échappaient parfois de mon clavier, s'inquiétait de mon sevrage de mon blog. Interpellée je fus par cette diète prolongée, cette cure de désintox non souhaitée. Aux grand maux... Tournée des grands ducs (de ma colonne de gauche), de chez ma belle Alice, avec un détour chez un certain Elie marketeur de l'ADETEM découvert chez elle, virage toute chez la douce Cathy, surprise agréable chez Ecaterina, avec un beau final déjà bien éméchée dans la e-casa, disais-je donc, de cette désinguée de Kiki. J'avais un peu oublié quelle drogue c'est, quand on y retouche après un long sevrage. Finir Existe en ciel, son dernier roman m'a pris des mois. Vampirisée par la vraie vie. Plus de refuge ni dans les blogs ni dans les livres. Je reviens prendre un bon bol d'insomnie. Demain, je me laissserai aspirer à nouveau, mais le poison coule de nouveau de mes doigts au clavier. C'est bon, ca rend un peu ivre. Grise. Repue. Ya es muy tarde. Je vais pouvoir dormir un peu. Hasta luego, chicas !