Je publiais il y a quelques jours une première étude de cas en vidéo avec François. Vous avez découvert dans quels domaines il a pu progresser, notamment dans sa capacité à faire des images plus esthétiques.
Pour cette 2ème étude de cas, j’accueille cette fois-ci Jean-Michel. Il a évidemment participé lui aussi à ma formation des Ateliers du Photographe Animalier. Jean-Michel s’est lui inscrit à la toute première session, souvenez-vous, c’était en janvier dernier. Il a donc suivi l’intégralité de la formation.
Avant que j’oublie, voici la page Flickr de Jean-Michel
Un photo réussie grâce aux apports de la formation.
Une bonne nouvelle arrive !
L’objectif de ces deux études de cas est de vous motiver. De vous montrer, prouver que de parvenir à produire des beaux clichés d’animaux sauvages et de nature en général n’est pas réservé qu’aux autres.
Jean-Michel et François en sont la preuve vivante ! C’est donc possible pour vous aussi.
Voici donc la bonne nouvelle : je vais ouvrir les inscriptions à la formation très prochainement ! Ce sera la 3ème session, et pour fêter ça, je vais diffuser une vidéo inédite, produite uniquement pour cette occasion, ce jeudi 25 septembre à 11 heures précises. 3 autres vidéos suivront pendant 7 jours. Cette série de 4 vidéos n’aura qu’un seul but : vous aider, encore, à devenir de meilleurs photographes animaliers.
Si vous craignez de rater cette série de 4 vidéos vous avez juste à vous inscrire à la newsletter du blog, là, à droite :-). Si vous faites déjà parti de la famille, alors c’est tout bon !
A jeudi, soyez là !
Retrouvez ci-dessous la transcription texte de l’interview :
Régis : Bonjour Jean-Michel.
Jean-Michel : Bonjour Régis.
Régis : Je te remercie d‘avoir accepté mon invitation sur le blog pour parler de ta pratique photo, de tes progrès suite à la formation. Est-ce que, en quelques mots, tu peux te présenter s’il te plait et puis ton parcours photo, quand est-ce que tu as commencé et surtout qu’est-ce qui t’a poussé à pratiquer la photo animalière ?
Jean-Michel : Je m’appelle Jean-Michel évidemment, j’ai 49 ans. Pourquoi la photo animalière. Parce que je suis agriculteur, je suis éleveur de chevaux et je possède une propriété où il y a un bois le long de la Garonne, et j’aperçois souvent des animaux, donc j’ai eu envie de les photographier un petit peu pour avoir des images de ceux-ci, des souvenirs, pour pouvoir raconter un peu ce qui se passe chez moi.
Régis : Donc tu prends plaisir à observer mais à un moment donné tu as eu envie d’aller plus loin et de partager un peu ce plaisir-là avec des belles photos pour les montrer à tes proches et puis à d’autres personnes.
Jean-Michel : Voilà. Le problème des belles photos, c’est que je ne suis pas toujours artiste dans la photographie, je fais beaucoup plus de photos naturalistes, j’essaie de m’appliquer mais des fois c’est plus fort que moi, je fais plus une photo naturaliste qu’une photo artistique.
Régis : Alors juste pour bien que les choses soient claires, la photo naturaliste n’est pas moins bien ou mieux que la photo artistique, c’est juste deux pratiques différentes. La photo naturaliste c’est montrer l’animal ou le sujet dans son environnement, donc tout va être plutôt net. Alors que la photo artistique il y aura quand même des effets de flou, une profondeur de champ plutôt réduite, pour jouer sur ces paramètres-là. Mais c’est vrai que la photo animalière telle que nous on l’entend souvent ou telle qu’on la voit dans les magazines, sur les documentaires par exemple, c’est de la photo artistique.
Jean-Michel : Tout à fait.
Régis : Donc toi tu avais envie d’aller dans cette direction-là ?
Jean-Michel : La photo artistique oui, mais ce n’est pas toujours évident d’être artiste en photographie. Voilà.
Régis : Ça s’apprend, ça se travaille.
Jean-Michel : Oui, ça se travaille mais ce n’est pas évident non plus pour se rapprocher des animaux. Pour ça, la formation m’a beaucoup apporté.
Régis : Justement, j’allais te demander qu’est-ce qui t’a poussé à franchir le pas et à être membre de la formation.
Jean-Michel : Ton blog, tout ça, j’avais fait la formation de Laurent Breillat.
Régis : Breillat, oui.
Jean-Michel : Il m’a un peu dégrossi sur les réglages de mon appareil mais je trouvais sympa la façon dont tu présentais les choses dans ton blog, ça m’a beaucoup plu. Quand tu as lancé la formation, je me suis dit, pourquoi ne pas apprendre davantage. Et j’ai franchi le pas.
Régis : Et tu as très bien fait, on va voir pourquoi dans un instant avec tes photos. On va un tout petit peu anticipé là-dessus. Qu’est-ce qu’elle t’a apporté ou quelle différence tu vois dans ta pratique de maintenant d’après la formation et celle d’avant la formation ? Des petites choses comme ça qui te viennent à l’idée ?
Jean-Michel : Moi, avant la formation je ne m’intéressais pas, je me cachais un peu moins pour approcher les animaux, j’ai appris un peu plus d’informations sur marcher, un peu tout ça, les techniques d’affût avec Fabien Gréban, avec les différents intervenants, et avec toi bien sûr, les différents membres, comment ils se camouflaient, tout ça. C’est là que j’ai appris qu’il fallait de la patience à l’affût. Je partais avec mon appareil bille en tête pour faire une photo, l’animal fuyait.
Régis : Disons que tu pratiquais avant la photo animalière comme tu observais la faune, c’est-à-dire que tu l’observais, c’était joli, et tu t’es dit, il suffit de prendre un appareil photo pour pouvoir en tirer des images sympas. Et en fait tu t’es rendu compte assez vite que ce n’était pas suffisant.
Jean-Michel : Voilà, tout à fait.
Régis : D’accord.
Jean-Michel : Avec le sens naturaliste, il faut faire attention à beaucoup de choses, il ne faut pas surprendre les animaux.
Régis : Donc, tu l’as dit, la formation t’a apporté ces connaissances-là. Y a-t-il autre chose ? Tu parlais du côté artistique que tu n’avais pas encore. Est-ce que tu t’es senti progresser dans ce domaine-là ?
Jean-Michel : Sur mes photos de macro que je fais, oui, mais après sur les autres franchement, avec le chevreuil, le renard, tout ça, j’essaie mais en me rapprochant, j’essaie de bien cadrer, de ne pas mettre au centre le sujet, je fais attention à ma profondeur de champ, mais bon ce n’est pas toujours évident.
Régis : Ce n’est pas encore ça. C’est vrai que les cours des intervenants dont tu parlais, Fabien Gréban par exemple, Philippe Moës, permettent d’approcher un peu plus les animaux, d’avoir des techniques d’affût, de camouflage, d’approche, mais après il faut pratiquer régulièrement, souvent. Alors il y a aussi le forum privé qui apporte pas mal, parce que tu as dit notamment, on va en parler tout de suite, la photo de chevreuil, tu as eu des informations par un autre membre, que tu n’aurais pas pu avoir si tu n’avais pas suivi ça.
Jean-Michel : Voilà. Il y a un partage avec les autres membres qui est très intéressant, sur leur façon de faire, sur leur matériel, tout ça. C’est très intéressant et très enrichissant. C’est très gentil et très convivial.
Régis : C’est vrai qu’on est un peu plus de 100 membres, donc c’est beaucoup et pas beaucoup à la fois, pas beaucoup par rapport à d’autres forums qu’on connait tous, comme Image et Nature par exemple où il y a plus de 5.000 membres, et c’est vrai qu’on est vite noyé dans le flot. Là on est beaucoup moins, et ça donne un côté un peu plus convivial, et puis il y a des intervenants comme Michel d’Oultremont qui intervient en tant que spécialiste très régulièrement. Tiens, on va regarder tout de suite la photo du chevreuil.
Donc on a ensemble l’un et l’autre ton Flickr, moi de mon côté d’écran et toi de ton côté d’écran. Donc évidemment ça va s’afficher pour ceux qui nous regardent. On prend laquelle, Jean-Michel ? Donc on a cette image-là, c’est un chevreuil, tu dis que tu l’as prise assez récemment. Très clairement, tu penses que tu aurais pu prendre cette photo-là avant la formation ?
Jean-Michel : Non. Parce que je n’aurais jamais eu l’idée d’aller acheter une tente à affût, et de passer des heures à attendre que le chevreuil veuille bien passer devant. J’ai mis une tente à affût en avril, je l’ai laissée là et de temps en temps je vais y passer du temps, quand je ne peux y rentrer dedans parce que parfois le chevreuil broute devant, donc je suis obligé de repartir.
Régis : En fait, elle marche trop bien, elle est trop parfaite, du coup ils ne s’en rendent pas compte.
Jean-Michel : Voilà, tout à fait. Ils sont habitués, elle est là en place depuis avril, ça ne dérange pas du tout les animaux, quand on est dedans, les oiseaux viennent dessus, gratter, tout ça.
Régis : Alors c’est vrai que tu parles s’en le nommer mais en fait tu parles du repérage parce que tu as installé une tente à affût à un endroit où tu savais qu’il y avait des animaux qui passaient, tu l’as installée là et elle est là à demeure, tu la laisses longtemps.
Jean-Michel : J’ai eu de la chance d’être agriculteur, que le terrain m’appartient et je la laisse à demeure. Maintenant je crains un peu avec la chasse, il y a des chasseurs qui passent, je ne sais pas comment ça va se passer.
Régis : Alors une astuce, d’ailleurs Fabien le dit dans la formation, Fabien Gréban, on peut très bien laisser une petite enveloppe ou un petit papier plastifié et dire que la tente à affût t’appartient, et le simple fait de marquer qu’elle appartient à quelqu’un, en général les gens sont plus respectueux.
Jean-Michel : J’espère. Je vais le faire.
Régis : Ça marche, oui, ça marche. Donc cette image-là, elle est très intéressante, l’attitude du chevreuil est vraiment chouette, et c’est vrai, tu parlais du côté un petit peu artistique qui te manquait parfois, alors on va faire une petite critique en direct live, c’est vrai que peut-être la tête est un peu trop centrée sur l’image. Alors après c’est vrai que c’est toujours facile de dire après coup, peut-être que tu ne pouvais pas bouger ton reflex à ce moment-là parce qu’il t’avait peut-être repéré ou tu avais peur qu’il s’enfuit.
Jean-Michel : Oui, il n’est pas resté longtemps, et puis l’émotion de prendre la photo, je ne fais pas toujours attention au cadrage. Et puis là mes photos elles ne sont pas du tout travaillées, ces photos-là en post traitement j’aurais pu les décaler
Régis : Un peu plus c’est vrai.
Jean-Michel : Un peu plus en post traitement. Elles sont livrées telles que.
Régis : Brutes. Mais c’est vrai que la photo elle a une très bonne base, l’exposition est très maitrisée, et la hauteur du sujet, mais c’est vrai que la tête un peu plus haut dans l’image aurait permis un équilibre un peu plus sympa dans la composition. Voilà, tu as un affût que tu as à demeure, ça c’est très important, beaucoup de photographes ne s’en rendent pas compte d’avoir un affût ou même plusieurs qui sont mis, qui sont sur place longtemps, permettent de pouvoir prendre des photos comme celle-ci.
Jean-Michel : Et puis avec les saisons qui passent, qui changent, les animaux sont différents, j’ai un piège photographique qui est à 10 mètres de cet affût, maintenant on voit passer des blaireaux dans le piège, mais il fait très nui quand ils passent, le soleil est complètement couché, il y a des sangliers, ils commencent à passer là aussi, j’espère un jour avoir la chance, mais pour le moment les heures sont tardives et c’est vraiment des photos nocturnes. Il y a des lapins aussi qui viennent, ils ne venaient pas au début.
Régis : Le lapin est un super animal pour s’entrainer, disons qu’il ne faudrait pas le dire comme ça, mais le lapin est un chouette animal pour se faire la main sur la photo animalière, parce que ce n’est pas un animal qui est en danger d’extinction, il est farouche sans l’être trop, on peut faire des choses intéressantes. Je reviens sur le blaireau. Dans la formation, il y a un cours de Fabien sur ça justement, dans lequel il donne une astuce qui est vraiment sympa par rapport à l’affût.
Jean-Michel : Tout à fait. Mais les miens sont plus noctambules que ceux de Fabien, selon mon piège où il est, c’est vraiment la nuit, comme la propriété est située à 5 kilomètres d’un centre-ville, de l’autre côté du fleuve, il y a un village où il y a beaucoup d’activités, et ils sortent vraiment quand tout est calme, donc ils sortent à la nuit noire.
Régis : La pression humaine est peut-être un peu plus importante qu’ailleurs peut-être donc du coup ils sentent vraiment quand ils savent qu’ils seront tranquilles.
Jean-Michel : Toutes mes photos sont pratiquement prises sur une zone de 10 hectares.
Régis : Donc on peut faire des très belles choses, se faire vraiment plaisir sur une surface assez restreinte finalement.
Jean-Michel : Voilà. Mais c’est difficile parce qu’il faut être très discret pour ne pas déranger les animaux, il y a ce côté-là. Ce que je conseillerais à ceux qui peuvent le faire, mettre un piège photographique, non pas pour faire des photos mais savoir ce qui se passe est un élément clé. Parce que sans le piège photographique, je ne connaitrais pas tous les animaux qui fréquentent cet endroit.
Régis : Le piège photo, c’est un appareil autonome que tu mets à un endroit, alors pas au hasard, parce que tu estimes qu’il y aura du mouvement et de la présence, que tu mets à un endroit et cet appareil-là va prendre des clichés au moment du passage d’une bête.
Jean-Michel : Voilà. J’ai la chance d’avoir une genette, elle revient toujours au même endroit depuis avril, elle passe à peu près une fois par mois, là je l’ai vue avec ma machine vidéo il n’y a pas longtemps.
Régis : Donc tu sais qu’à un endroit il y a ça qui passe, il y a cette espèce-là qui passe, donc après tu peux prendre tes dispositions pour installer un affût, pour t’approcher parce que tu sais qu’ici il y a ça.
Jean-Michel : Voilà, j’ai acheté une deuxième tente et à côté j’ai mis juste à côté une caméra, je connais les heures où les animaux viennent, tout ça. Après, je peux m’en servir pour pouvoir aller observer les animaux et essayer de les photographier.
Régis : L’importance du repérage, tout le temps de faire du repérage avant parce que vraiment le déclenchement c’est la dernière étape, avant il y a plein d’étapes qui se passent.
Jean-Michel : Tout à fait.
Régis : On va parler Jean-Michel de deux autres photos qu’on va pouvoir comparer en gros avant et après, de deux papillons, on va remonter sur ton Flickr tout en haut, et en haut à gauche un papillon salabert qu’on mettra en opposition avec, il y en a d’autres photos de papillons, mais celle-ci le papillon bleu par exemple. Je trouve que le contraste entre les deux est assez saisissant sur la maitrise et l’utilisation ou pas de la profondeur de champ. La première photo, celle du papillon salabert, ce n’est d’ailleurs pas l’espèce de papillon, salabert ?
Jean-Michel : Non, c’est un endroit, là ce n’est pas dans ma propriété, j’allais chercher des copeaux pour la litière des chevaux, et il y a un lac, on peut appeler ça un lac qui est aménagé avec des affûts, pour voir des oiseaux, et puis il y avait ce papillon juste à côté de l’affût, je l’ai pris comme il est joli, mais la photo n’est pas très artistique.
Régis : Voilà, donc est-ce que tu peux nous dire pourquoi cette photo-là avec ton regard de maintenant, d’après formation, tu l’estimes moins à ton goût, quoi ?
Jean-Michel : Le sujet n’est pas trop mal placé dans la photo mais le fond est trop présent, ça gêne le regard, ça gêne beaucoup de choses.
Régis : On ne sait pas trop où aller, évidemment on voit le papillon, il est posé sur une belle fleur qui est présente mais par contre c’est vrai que le fond il est là, on voit toutes les fleurs, toutes les tiges qui partent dans tous les sens, et ça gêne évidemment le regard du spectateur.
Par contre la deuxième photo, et là on sent que tu as fait beaucoup de progrès sur le côté artistique, tu disais tout à l’heure que ce n’était pas facile, que tu n’y arrivais pas toujours, mais je trouve qu’en macro tu as fait des très gros progrès, et c’est vrai que celle du papillon bleu, on pourrait en prendre d’autres, il y en a plein d’autres qui sont tout aussi réussies, celle du papillon bleu elle est assez parlante. Qu’est-ce que tu apprécies chez elle justement maintenant ?
Jean-Michel : Bon d’abord avant de parler de la photo, il faut dire un grand merci à Isabelle Chung
Régis : C’est ça, un membre de la formation.
Jean-Michel : Isabelle Chung, elle m’a d’une réserve ornithologique qui n’est pas loin de chez moi
Régis : Que tu ne connaissais pas ?
Jean-Michel : J’y avais été au tout début, il y a une dizaine d’années, et j’avais été très déçu. Et depuis elle s’est améliorée et quand Isabelle Chung m’en a parlé, j’ai fait un saut, et ça m’a permis de prendre cette photo, il y a un espace aménagé pour les fleurs, tout ça, et il y avait ce papillon, ça m’a permis de prendre cette photo.
Régis : L’information de la réserve dont tu parles, tu l’as eu aussi dans le forum privé ?
Jean-Michel : Voilà, tout à fait. Ça s’appelle « le domaine des oiseaux » à Mazères dans l’Ariège.
Régis : Parfait. Donc là, cette photo-là, elle est réussie parce que, on parlait du fond tout à l’heure trop présent, là pour le coup il l’est beaucoup moins. Est-ce que tu peux nous dire comment tu as fait pour avoir ce fond plus lissé, plus flou ?
Jean-Michel : Bien sûr en réglant la profondeur de champ et après je l’ai travaillé aussi sous lightroom et photoshop, en post traitement, ce que je ne faisais pas avant la formation parce que je n’en avais pas trop entendu parler.
Régis : Alors pour que les choses soient claires, le flou tu l’as eu à la prise de vue, ça c’est en ouvrant plus ton diaphragme, tu as réduit la profondeur de champ, ce qui veut dire que le fond est devenu plus flou, mais après avec Lightroom tu as pu, qu’est-ce que tu as fait justement, tiens, par rapport au post traitement que tu ne faisais pas avant ?
Jean-Michel : Les zones de netteté, j’ai changé la netteté, j’ai changé un petit peu l’exposition, j’ai amélioré, quoi, pas changé.
Régis : Oui, tu as amélioré la netteté sur le papillon par exemple, il y a des outils pour ça.
Jean-Michel : C’est fait pour enlever des tâches.
Régis : Ça veut dire que c’est vraiment un développement numérique, il n’y a vraiment pas de honte à parler de ça, c’est un développement numérique, comme avant au temps de l’argentique on pouvait développer ses photos, là on les développe numériquement, c’est-à-dire qu’on va améliorer le contraste, on va améliorer la netteté, on peut , on a le droit aussi d’enlever des tâches sur le capteur qui vont être gênantes avec un petit coup de tampon, et évidemment on ne va pas flouter tout le fond parce que ce ne serait plus du développement mais plutôt du traitement de photo, ce qui n’est pas du tout la même chose, mais on va la développer de manière à la magnifier.
Jean-Michel : Voilà, tout à fait. Une mauvaise photo c’est une mauvaise photo, mais on peut sur une photo améliorer des choses.
Régis : Exact, oui.
Jean-Michel : Ce n’est pas magique.
Régis : Non, ce n’est pas magique, quand elle est loupée, si c’est flou, c’est flou, quand elle est loupée, elle est loupée. Très bien, je te remercie beaucoup, Jean-Michel, pour toutes ces informations, pour ta disponibilité et pour ton bel accent du sud.
Jean-Michel : C’est moi qui te remercie, Régis, pour cette formation qui est très sympathique et où on apprend beaucoup de choses, c’est très convivial. Je vous encourage tous, ceux qui ont envie un peu de progresser dans l’animalier, ne plus être seul, d’essayer de voir autre chose, à vous inscrire à cette formation.