À l'occasion du
Cycle Contamination proposé actuellement au
Forum des Images jusqu'au 25 janvier 2015,
Bulles de Culture, bien que déjà gravement atteint du virus cinéphile, a voulu en avoir le cœur net. Double contamination subie pour
BdC avec
Le Masque de la mort rouge (
The Masque of the Red Death) de
Roger Corman, et rien moins que le chef-d'oeuvre
Nosferatu (
Nosferatu, eine Symphonie des Grauens) de
Friedrich Wilhelm Murnau, dont voici quelques preuves...

Alors qu’un mal mystérieux décime le village de Catania, le prince Prospero se retranche dans son abbaye en compagnie de ses invités pour lesquels il organise un somptueux bal masqué. Prospero interdit alors à ses convives de porter du rouge, car vecteur de la maladie…
Librement inspiré du recueil
Nouvelles histoires extraordinaires d’
Edgar Allan Poe,
Le Masque de la mort rouge avec
Vincent Price, acteur fétiche du cinéma d’horreur des années 60 (connu aussi pour être LA voix du clip
Thriller de Michael Jackson, dans lequel le film est d'ailleurs cité !), est
un petit rubis gothique et kitsch, qui nous rappelle à tous la fameuse locution « memento mori ».

Première adaptation du
Dracula de
Bram Stoker,
Nosferatu est magistralement mis en scène par
Friedrich Wilhelm Murnau en 1922. D'une ombre menaçante et sinueuse, expression de l'ambivalence entachant la blancheur virginale de l’Occident, au vampire lui-même (
Max Schreck) assoiffé de chair et de sang, s’érigeant aux portes de la chambrée nuptiale,
c’est ici tout le cinéma d’horreur qui s’invente sous nos yeux !
GwenfromNY
En savoir plus :
- https://twitter.com/search?q=%40bullesdeculture%20%23ContaminationFDI (live-tweet de Bulles de Culture sur le cycle)
- http://www.forumdesimages.fr/les-films/les-programmes/contamination (site officiel)