The 100 // Saison 2. Episode 8. Spacewalker.
Je crois que l’une des choses les plus terribles dans cet épisode de The 100 c’est la fin de l’épisode. Les Grounders veulent que Finn soit fait prisonnier et pour ce faire ils vont alors encercler Camp Jaha, tout simplement. La façon dont ils vont construire tout ça est tout de même assez brillant alors que l’épisode tourne autour de Camp Jaha et des Grounders. On ne cherche pas vraiment à nous ressortir les histoires de Mount Weather (et c’est une très bonne chose d’ailleurs). Je ne m’attendais cependant pas à voir la série aller dans cette direction mais c’est une très bonne nouvelle car cela permet de nous démontrer qu’au fond The 100 n’a aucune limite et qu’elle est capable de tout. Afin de nous donner envie de revenir l’année prochaine pour de nouvelles aventures, l’épisode s’achève sur une scène des plus surprenante. Je pense que Clarke est la véritable force de cet épisode. Il faut dire que Eliza Taylor est tout simplement excellente et son personnage de toute façon toujours été intelligent, plus de ressource set un personnage fort. Sauf que pour le coup, c’est une vision d’elle assez différente que l’on a dans cet épisode alors que l’on va nous démontrer une partie beaucoup plus touchante du personnage alors que le dilemme qu’on lui impose est probablement l’un des plus cruels qu’il soit.
Je pense que Clarke est d’ailleurs le personnage donc The 100 a le plus besoin. Sans elle, tous les personnages ne seraient probablement pas aussi passionnants et la série ne gagnerait donc pas vraiment en intérêt. En tout cas je ne suis pas sûr que sans Clarke la série serait aussi intéressante. Je ne m’en étais pas forcément rendu compte dans la première saison qui était assez équilibrée du point de vue de l’appréciation des personnages. Mais cela se ressent ici de plus en plus et encore plus dans cet épisode. Clarke doit démontrer ses qualités de leader et c’est pourquoi elle va partir à la rencontre de Lexa dans un dernier effort pour sauver Finn. Elle sait pertinemment que rien ne peut être fait mais elle le fait quand même. Le seul truc que Clarke pourra faire c’est tuer Finn elle-même afin d’éviter à ce dernier de terribles souffrances que pourraient lui infliger les Grounders. Elle demande alors si elle peut dire au revoir à Finn et va en profiter pour le tuer, tout simplement. La façon dont cette séquence arrive n’est pas forcément ce qu’il y a de moins prévisible (la série insistant pas mal sur Finn durant tout l’épisode et sur cette scène finale, cela laissait forcément espérer quelque chose dans ce sens là sur la fin). Mais cela me fascine tout de même énormément.
Je trouve que The 100 reste donc une série brillante avec ses retournements de situation efficaces mais également ses grands moments de surprises. Elle peut nous tuer des personnages qui à mes yeux étaient tout de même assez importants en un rien de temps et nous proposer ça en pâture comme si de rien n’était. Alors que ce n’est pas rien. Je n’ai pu retenir mes larmes sur les dernières minutes d’un épisode éprouvant. Car oui, éprouvant est le mot. Tout le au long de l’épisode j’étais mal pour les personnages, pour Clarke, pour Abby, pour Finn et pour les autres. Mais l’épisode ne cherche jamais à laisser tomber la pression. Au contraire, l’épisode semble appuyer encore et encore sur les plaies des personnages afin de nous délivrer quelque chose d’encore plus intéressant et donc d’encore plus efficace. Mais le massacre des Grounders n’a pas vraiment été au sujet de Finn, mais plutôt au sujet de Clarke et je pense qu’avec cette fin elle ne pourra ni se faire des amis (mais elle a fait ce qu’il y avait de mieux pour Finn dans un sens, lui évitant de souffrir terriblement) ni se faire de vrais ennemis (ce serait tout de même un peu bête de la transformer en paria alors que la seule chose qu’elle a faite c’était pour le bien de Finn).
Note : 9/10. En bref, un excellent voire brillant mid-season finale.