Tu l’attends, tu trépignes d’impatience ! Et oui, c’est l’heure de revenir sur ces artistes qu’on a pu applaudir dans les salles obscures, les festivals et autres évènements. En 2014, on a peut-être fait moins de concerts mais il faut dire que c’était surtout de la qualité.
Ça a commencé avec les Black Rebel Motorcycle Club qui ont allumé avec intensité un mois de février bien morose. On essaiera de s’en remettre, mais ça risque de prendre du temps.
On s’est bien amusé au concert des We Are Scientists à Manchester. L’occasion pour nous de renouer avec les concerts en Angleterre et c’est sûr que ça nous manque énormément.
Les Wild Beasts sont passés au Marché Gare et ces deux voix sont décidément impeccables en live.
En 2014, on aura enfin assisté à un concert à Paris. Et pas n’importe lequel : celui du retour sur scène des Kasabian. Et quel retour ! (Running Battle forever !)
On enchaîne avec les Nuits de Fourvière et cette année encore, c’était une programmation aux petits oignons. On s’est d’abord replongé en enfance avec les Pixies qui étaient très en forme. Puis la même semaine, on a pu retrouver avec grand plaisir l’excellent Damon Albarn pour un concert inoubliable dont lui seul a la recette. Mezz a retrouvé Beth Gibbons et ses compères de Portishead, tandis que Roublard nous a écrit son premier article sur la venue de la légende Elton John. On a clôs nos Nuits de Fourvière avec The National qu’on attendait avec une impatience non dissimulée et le groupe a fait un très beau boulot.
eVe s’est dévouée à la cause et est allée se noyer dans la boue des Eurockéennes. Au programme, du beau monde quand même : Detroit, Franz Ferdinand et le dieu vivant Robert Plant (entre autres, évidemment).
Après tout ça, on a été très sage, et il aura fallu attendre fin octobre pour voir les Casseurs Flowters en live. Et ça nous a fait du bien d’écouter un peu de rap made in France, et de qualité. D’ailleurs, on n’a pas fait d’autres concerts après celui-là.
On a eu quelques déceptions ou disons, des soirées en demies-teintes. Il y a eu d’abord le passage raté de Cults à l’Epicerie Moderne. Heureusement que Nadine Shah était en première partie parce que sinon, ça aurait été vraiment une soirée de m****. Autre soirée qui nous aura laissé un peu amer : le vendredi soir aux 24h de l’INSA. Là encore, un seul groupe sauve la soirée et c’est Deportivo.
Promis en 2015, on va faire un petit effort et on va se remotiver pour se bouger de chez nous.