Rizzoli & Isles // Saison 5. Episode 11. If You Can’t Stand the Heat.
C’est la canicule à Boston et forcément, Jane est au bout du rouleau quand elle n’arrive pas à trouver un moyen de se rafraîchir. Il faut dire que ce n’est pas un ventilateur qui brasse de l’air chaud qui va changer grand chose. J’ai tout de même adoré le prison de la canicule dans le sens où cela permet d’apporter à la fois un peu d’humour mais aussi de plus ou moins changer la façon de faire des scénaristes. Ceux-ci semblent un peu moins pris par tout ce que Rizzoli & Isles peut faire de plus classique et donc médiocre et tentent de nouvelles choses. C’était une si bonne idée que j’aurais adoré en voir beaucoup plus. Mais dans cet épisode un homme est retrouvé mort étranglé et mis dans une baignoire remplie de glace dans son propre appartement. Cela me rappelle un peu le pilote des Experts. Vous vous souvenez probablement de ce mort dans sa baignoire qui avait l’air d’un suicide et qui finalement n’en était pas un. L’image de cet homme en décomposition dans sa baignoire m’a rappelé le pilote des Experts. Ce n’est pas une mauvaise chose, surtout que la série de CBS avait délivré un excellent pilote par le passé.
Par ailleurs, Angela était elle aussi au sommet de sa forme. Cette façon de draguer avec ses histoires de thés aphrodisiaques franchement c’était tout de même assez cocasse dans son ensemble. Je suis bien d’accord que Rizzoli & Isles pourrait faire beaucoup plus mais au fond on ne peut pas non plus en demander des tonnes à cette série. Et du coup, dès qu’elle tente de sortir un peu de la série policière qu’elle est, j’aime bien. Surtout que Angela, maintenant qu’elle est libérée de son boulot de serveuse de café infecte, elle est bien plus efficace et intéressante. C’était tout ce que j’attendais de la part d’Angela, être un peu de partout à la fois sans jamais avoir de grands liens ou bien de direction précise (l’histoire du café c’était trop cadré dans une série déjà très cadrée et cela ne collait donc pas très bien). Ici on sent que Rizzoli & Isles est un peu plus libre de faire ce qu’elle veut avec ses personnages et c’est au fond ce que je veux voir plus souvent. Des épisodes comme celui-ci bien que globalement peu surprenant (notamment au travers de son intrigue policière qui évolue de façon très classique comme d’habitude), j’en veux tout de même un peu plus.
Jane - « What, our killer's a zombie? »
Korsak - « Could be fun. Probably wouldn't have to morandise him or anything. »
Ce que l’on va découvrir sur le mort dans la baignoire était tout de même là aussi assez cocasse. Surtout que je ne m’attendais pas du tout à ce que cela prenne un tournant de ce genre là. Korsak trouve lui aussi son intérêt dans cet épisode, un intérêt que je n’attendais pas forcément non plus mais qui fait tout de même mouche car après tout c’est ce qu’il faut voir dans cette série, ni plus ni moins. Korsak me rappelle aussi un peu ce que Major Crimes tente de faire avec ses personnages les plus âgés. Ses inspecteurs s’inscrivent dans un second degré permanent et même si Korsak a parfois encore un peu de mal à être dans le second degré, cette histoire de chien qui ne parle qu’espagnol c’était une façon de changer un peu les choses et donc de faire un truc plus agréable à suivre. Finalement, si cet épisode se fait sans grandes surprises il tente de bousculer ses personnages et tout cela à cause (ou plutôt grâce) à une canicule.
Note : 6/10. En bref, un joli petit épisode léger et amusant.