L’Elue – Kiera Cass (tome 3)

Chronique #65

Décembre 2014

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Titre : L’Elue

Auteur : Kiera CASS

Editeur : Robert Laffont / Collection R

Année de parution : 2014

Nombre de pages : 337 pages

Genre : Dystopie Young Adults

Présentation de l’éditeur

La Sélection a bouleversé la vie de trente-cinq jeunes filles. Déchirées entre amitié et rivalité, les quatre candidates encore en lice resteront liées par les épreuves qu’elles ont dû surmonter ensemble. Entre les intrigues amoureuses et celles de la cour, c’est une lutte de tous les instants pour demeurer fidèles à leurs idéaux. America n’aurait jamais pensé être si près de la couronne, ni du coeur du Prince Maxon. À quelques jours du terme de la compétition, tandis que l’insurrection fait rage aux portes du Palais, l’heure du choix a sonné. Car il ne doit en rester qu’une…

Mon avis

Si vous n’avez pas lu les tomes précédents, inutile que je vous raconte ce qui se passe dans cet ultime volet. Je vous conseille de commencer par le tome 1.
Si vous avez déjà lu les tomes 2 et 3, je ne voudrais pas vous spoiler en vous racontant les meilleurs moments de ce troisième tome.
Et, si vous avez déjà terminé la trilogie, vous savez, comme moi, comment l’histoire se termine.

Faire une chronique sur un troisième et ultime volet d’une trilogie n’est donc pas chose facile. En dire pas assez ou en dire trop peu, le choix est cornélien vis-à-vis du public. J’ai donc décidé de vous faire une chronique un peu particulière : vous présenter ce tome en 10 mots, chaque mot étant associé à une citation (ou un bref extrait) du livre que j’ai bien aimé. De cette manière, vous aurez un aperçu de l’ambiance du livre sans que je vous raconte tout ce qui s’y passe. Prêt ? Allons-y !

1. Humour

- Si vous m’aviez confié qu’avec Céleste, vous en étiez resté aux baisers, c’est-à-dire au même niveau que moi, jamais je ne vous aurais fait du rentre-dedans comme hier soir. Vous savez combien c’était humiliant ?

- Allons, America, vous vous êtes humiliée tellement souvent que cela m’étonne qu’il vous reste encore de l’amour-propre, ricane Maxon.

2. Enfantillage

- C’est pour ça que tu as mis cette robe horrible hier ?

- Sale poufiasse ! me lance Celeste.

- Répète un peu pour voir !

- Quoi, madame se vexe quand on la traite de poufiasse ? A moins qu’elle ne daigne nous raconter ce qui s’est passé en réalité et pourquoi on se trompe toutes lourdement sur son compte ?

3. Reine

A côté de ma photo je lis des déclarations qui me font monter les larmes aux yeux : « Mlle America est l’héritière incontestable de la reine. C’est une battante. On a besoin d’une personne comme elle à la tête du royaume ! ».

4. Sang

A cet instant, mon bras est parcouru par une douleur atroce, semblable à une brûlure. Je l’examine à la lumière anémique d’un lampadaire, une substance rougeâtre jaillit d’une déchirure dans ma manche. […] Pourtant, la douleur qui me cisaille le bras me crie que je n’ai pas rêvé. Et ce n’est pas en plaquant ma main sur la blessure que cela va arrêter le sang.

5. Combat

Les Renégats du Sud deviennent de plus en plus agressifs, de mieux en mieux organisés. Ils sont sans pitié. Notre grand crainte, avec Maxon, c’est qu’ils portent un coup dont le royaume ne pourra pas se relever. Leur idée de frapper les castes les unes après les autres est une abomination, et nous voulons éviter que cela se transforme en bain de sang.

6. Obligation

Montrez à tous que vous êtes capable de vous soumettre à la loi. […] Ce que l’on attend de vous, c’est l’excellence, ni plus ni moins. Vous comprenez que votre position au palais est fragilisée par vos prises de position radicales, j’en suis persuadée. Alors, obéissez.

7. Diplomatie

- Attendez, on va lui écrire. Bon je commence. « Votre Altesse Suprémissime, les gentes demoiselles de l’Elite exigent, séance tenante, l’usage plein et entier de vos appareils photo pour… ».

- Oh ! Un exercice de diplomatie féminine appliquée. Silvia serait ravie, rigole Elise.

8. Quatre

Nous voilà toutes les quatre accrochées l’une à l’autre, comme une chaine humaine. La perfectionniste, la fiancée idéale, la diva… et moi.

9. Sacrifice

- Elle a toujours eu le sens du sacrifice

- Tu sais, tu lui ressembles beaucoup.

- Je ne lui arriverai jamais à la cheville. Elle va me manquer, terriblement.

10. Amour

Il n’est pas parfait, loin de là. Mais quand on est ensemble, j’ai l’impression d’être America, point barre. Pas une caste ni une sans-grade . Je ne le considère même pas comme un prince, en réalité. Il est lui, je suis moi.

[…]

Son père l’attrape par le bras et le pousse en avant. Manon me souffre un « désolé » par-dessus son épaule, je le rassure d’un sourire. Son père ne me fait pas peur. Les Renégats non plus d’ailleurs. Je sais désormais ce que Maxon signifie pour moi et je suis prête à me battre.

Convaincu ? En résumé, voilà un troisième tome qui conclu parfaitement cette trilogie. Je me suis régalée et je n’ai pas vu les pages défiler, comme pour les précédents tomes. Quant à la fin, je ne m’y attendais vraiment pas ! Quel suspense dans ces dernières scènes ! Cela me réjouit de voir que certains livres peuvent encore me prendre par surprise :) Pour ceux qui n’ont pas encore eu l’occasion de terminer la saga, je vous invite à le faire illico presto. Quant aux autres, si le choix de mes citations vous a intrigué et vous a plu, n’hésitez pas à vous lancer dans l’aventure.

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