Je continue mon rattrapage incessant des films 2014 à voir. Et je dois avouer que si les précédents avaient été de bonnes surprises dans l’ensemble, ici, j’ai été franchement déçue.
Souvenez-vous: je vous citais Belle parmi les films de la rentrée que je voulais voir. Le pitch me plaisait, l’univers period drama étant un plus.
Et pourtant, après visionnage, je dois me rendre à l’évidence: je me suis ennuyée.
Spoilers free, comme d’habitude!
Belle raconte l’histoire presque vraie de Dido Elizabeth Belle Lindsay, fille illégitime d’un capitaine de marine anglais et d’une esclave noire affranchie. Dido est élevée par son grand-oncle, président du tribunal de Londres, aux côtés de sa cousine Elizabeth Murray. Dido grandit et devient une réelle jeune femme accomplie, mais sa couleur l’empêche de réellement faire partie de la haute société…
Au départ, oui, ce film avait tout pour me plaire ou presque. Le pitch d’abord, super intéressant en soi puisque basé sur une histoire vraie, et sur un portrait des fameuses Dido et Elizabeth. L’esprit de film d’époque, ensuite, un style dont je suis d’habitude super friande. Et enfin, des premiers rôles confiés à deux acteurs que j’apprécie assez.
Seulement voilà, après l’effet de surprise (si on peut parler de surprise) au début, le film s’étiole et perd de sa superbe et de sa qualité, pour carrément verser dans le total cliché. Si c’est pas dommage.
Et je dois avouer que si ces fameux deux premiers rôles font bien leur boulot…les seconds rôles sont à la ramasse…
Dido Belle est donc incarnée par Gugu Mbatha-Raw, que l’on a pu voir, pour ma part, dans Doctor Who dans laquelle elle interprétait la soeur de Martha Jones, Laeticia « Tish ». Elle apporte sa fraicheur et sa beauté exotique, comme dirait l’autre, à un personnage qui aurait pu être intéressant.
Son oncle Lord Mansfield est incarné, lui, par Tom Wilkinson, que je ne dois pas vraiment présenter puisqu’il joue souvent dans des rôles secondaires de grands films. Je citerai le dernier Mission Impossible; Batman Begins; Shakespeare in love ou encore Ghost Writer.
Parmi les seconds rôles pas à la ramasse, je ne citerai que Penelope Wilton, qui incarne la tante de Dido et soeur de Lord Mansfield, Aunt Mary. Je suis incapable de dire du mal de ma Isobel Crawley chérie.
Parmi les seconds rôles très à la ramasse, voire carrément nullards, je me dois de citer Sam Reid, l’amoureux transi et complètement con; Sarah Gadon, la cousine greluche (et quand on sait qu’elle a donc « incarné » Mirena dans Dracula Untold, cette quiche…ça explique tout); ou encore (et j’ai mal) Tom Felton dans un rôle complètement pourrave.
Voilà. Les autres j’ai même pas envie de me fatiguer à les citer. Sauf peut-être Matthew Goode qui a peut-être eu la scène la plus touchante de tout le film, qui l’a jouée super bien…sauf que la gamine en face jouait comme une planche. Bonsoir.
Bref. Je suis super déçue par ce film, et j’espère ne plus jamais l’être. Le prochain period drama sur ma liste sera donc Jimmy’s Hall, mais j’attendrai la nouvelle année pour le voir, celui-là. ;)
Note: 4,75/10 (scénario: 6/10 (ça commençait bien pourtant) – jeu: 5/10 – BO: 4/10 (quelle BO?) – period drama: 4/10 (oh le beau cliché!))