La mafia des sapins de Noël : gros plan sur ces organisations dont dépend le succès de votre réveillon

Les vendeurs refusent d’en parler. Les journalistes ne sont pas accueillis avec bienveillance. Que dire de ce marché trouble et obscur ? Le sapin de Noël victime de la criminalité ? La magie de Noël éventrée par quelques bandits ? La rédaction du Délit d’Initié est fière de vous dévoiler cette mafia dont l’existence et les agissements risquent de vous faire regretter votre enthousiasme pour les fêtes de Noël. 

Une tradition incontournable

Inenvisageable : un réveillon sans un sapin de Noël étouffé par des montagnes de paquets soigneusement emballés dans un délicieux papier cadeau. C’est ainsi que chaque année près de six millions de sapins sont achetés en France pour ravir les plus grands et les plus petits. Le prix de ces symboles de Noël est en moyenne de 24€. Nul besoin de calculatrice donc pour se rendre compte du business que représente, en France, le sapin de Noël. Et cela n’est pas prêt de s’arrêter, malgré une conjoncture maussade. La force du sapin de Noël est simple : il est intrinsèquement lié à cet évènement. Mais tout business à ses secrets.

Les sapins descendent dans la rue

New York. Décembre. Les centaines de vendeurs de sapins qui envahissent les rues font partie du décor en cette période de fêtes. Étonnamment, ces deals de sapins sont complètement légaux comme le stipule une loi des années 1930. Et pourtant, il n’y a ni TVA, ni contrôles douaniers ni rien sur ce marché obscur. Tout se fait au bouche-à-oreille et aux billets verts évidemment.

La déforestation, tout le monde en parle et tout le monde s’en soucie. Pourtant, ces sapins continuent à circuler librement à travers des frontières poreuses. Le Canada fait office de bouc-émissaire en la matière. La majeure partie des sapins importés pour être revendus à même le trottoir proviennent de ce pays. Fini le calme des montagnes, finie la fine couche de neige rafraîchissante sur leurs branches et la brise glacée qui se levait au crépuscule. Ces pauvres sapins se retrouvent du jour au lendemain en plein cœur d’un salon, ornés par de vulgaires décorations aux couleurs parfois trop prononcées et secoués ci-et-là par de jeunes enfants. Non loin d’être tranquille, leur sort s’aggrave une fois les fêtes passées. Seule une minorité d’entre eux auront la chance d’être sauvée ou d’être utilisée à d’autres fins. Pour les autres, direction la déchetterie. Et c’est le cas pour presque 81% de ces pauvres sapins américains.

Les parrains du sapin font de l’ombre au Père Noël

Vous connaissiez le terme de parrain pour les trafics de drogues, de prostituées, d’armes ou d’alcool. Il existe aussi des parrains du sapin de Noël. Ce sont eux qui contrôlent l’intégralité du business : de la forêt à votre salon, ils ont la mainmise sur le sapin. L’équipe du Délit d’Initié a cherché à en savoir plus au sujet de ces parrains. Malheureusement il s’agit là d’un circuit totalement cloisonné où seuls quelques rares privilégiés peuvent s’infiltrer. Aucun des vendeurs ambulants de sapins n’a voulu se prononcer sur ces hommes qui réalisent quelques centaines de milliers de d’euros de bénéfices par an.

Difficile pour l’Etat de règlementer un commerce de biens aussi « sacrés ». Ce ne sont là pas des voyous qui vont acheter ces arbres mais d’honnêtes parents qui, main dans la main avec leurs enfants, s’en vont acheter ces arbres que les enfants attendent depuis des mois.

Mais le sapin n’est pas le seul roi de la forêt à la fin décembre…

Bien qu’un sapin dans le salon de chacun puisse être considéré comme une apologie de l’écologie, à Noël le sapin n’est pas le végétal roi.

Le reconnaîtrez-vous ? Ses feuilles ont une forme connue de tous, ses effets encore plus et sa consommation avoisine les 2,3 kilos par seconde dans le monde à l’approche de Noël : le cannabis est la plante la plus présente à Noël au détriment du pauvre sapin. C’est sûrement la magie de Noël ou l’effervescence à l’approche du nouvel an qui tend à faire augmenter la consommation de cannabis durant cette période. Ou, qui sait, le Père Noël se serait peut-être transformé en junky en apportant aux pieds de certains sapins des petits pochons parfumés soigneusement enveloppés. Dans tous les cas, les études révèlent une augmentation de la consommation de cannabis en fin d’année de 0,3 kilos par seconde dans le monde. Du sapin de Noël au Cannabis, que les écolos se réjouissent enfin ! Noël est en réalité une véritable consécration de la nature. Finalement, le pied de Marijuana à la place du sapin de Noël, c’est peut être pour bientôt !