Claire, une jeune femme d'une vingtaine d'années, assiste terrorisée et sans oser intervenir à l'agression, verbale mais qui pourrait vite dégénérer, d'une jeune femme dans un train. Une fois dans la rue, Claire propose à la jeune femme, qui s'appelle Tisha et qui n'a nulle part où aller, de venir avec elle dans l'appartement qu'elle partage avec deux autres amis, Juliette et Kader.
Mon avis : Un joli roman agréable à lire.
Le lecteur découvre la vie de cette colocation et aussi le voisin de ces jeunes gens qui ont tous la vingtaine.
Des liens se tissent ou plutôt se renforcent entre les personnages, il y a de l'amour, de l'amitié mais il y a aussi parfois des conflits qui arrivent tout de même la plupart du temps à se résoudre.
Les relations humaines sont vraiment très bien décrites, les sentiments ressentis par les personnages qui aspirent tous finalement à être aimé et indépendant, d'où le titre je suppose, même si cela passe par des moments de tension.
Tous les personnages semblent avoir eu des accidents malheureux dans leur vie et c'est pour ça que cette colocation et aussi la relation qui va se nouer avec Monsieur Bréhel, le voisin un peu âgé, permet finalement de trouver un confort affectif, de créer une famille d'adoption.
Ce roman n'est pas complètement léger, il aborde aussi le sujet des fins de mois difficile, de la vieillesse, de la pratique d'une activité artistique, le violoncelle ou l'écriture, et de la timidité à partager son art, et il commence et finit dans la violence.
Pourtant, j'ai trouvé qu'il était porteur d'un regard plein d'espoir et j'ai vraiment été touchée par la façon dont les personnages affrontent une situation difficile dans la dernière partie de l'histoire.
Un livre prêté par Enna et qui est d'abord allé chez Saxaoul avant que je le lise.
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